Pourtant, rien ne décolle. Cette “ligne” politique n’a produit aucun résultat. Les seuls à avoir percer sont ceux-là même qui ont mis leur “pureté oppositionnelle” de côté, à savoir les Verts. Six mois après la “victoire” de Martine Aubry au Congrès de Reims, le PS s’est vautré aux élections européennes. A côté, le “Front de gauche” est séduisant par son énergie, décourageant par sa confidentialité. Et le NPA reste tout autant inaudible. Croyons quelques instants les sondages. Si le Parti Socialiste se décidait à réorienter définitivement sa stratégie d’alliance pour les élections régionales et, demain, présidentielles, vers sa gauche, il représenterait aux alentours de 25 à 30% des suffrages. Ce simple constat, basé sur des éléments sans doute biaisés (les sondages) mais qui restent les seuls pour “piloter” la stratégie de reconquête, devrait inciter à la prudence, l’ouverture, le dialogue tous azimuts. Au lieu de quoi, l’huitre se referme.
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