Et toujours la même question :
“Pourquoi nous ? Hein ? Pourquoi ce serait à nous de payer ?”.
L’âge de la retraite, à reculer. Le dimanche, sacrifié. Travailler, travailler .. Eponger, oui ! Ecoper, souquer, marner, turbiner encore, et toujours, et pour quoi ? Pour qui ? Qui osera leur dire que leurs interrogations ne sont pas légitimes ? Qui osera leur dire qu’ils n’ont pas raison ? Jusqu’où ira le cynisme ? Combien de temps encore, eux, nous, et tous les autres, supporteront de payer, de leur sueur, de leur temps, de leur vie, pour les erreurs, les errements, les dérives, dont ils ne sont en rien, ou si peu, responsables ? Il est où, il est quand, le point de rupture ? Celui de non-retour ? Combien de licenciements, de mises au banc de la société, de vies brisées, faudra-t-il encore souffrir au nom du “vivre ensemble”, de la solidarité (nationale), au nom d’un système qui nous broie, nous enchaîne, jamais ne nous considère, jamais ne nous élève ? Est-ce du populisme, ou que sais-je encore, que de l’écrire ? Est-ce simpliste, démagogique, boboïsant ? Ou vulgaire ?
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