Cela impose de définir le rapport d’Europe Ecologie aux questions économiques majeures comme le rapport de la productivité et du travail, des clefs de répartition entre travail et capital… Faire l’impasse sur ces problématiques comme sur celles liées aux conséquences futures du réchauffement climatique et d’une biodiversité gravemement menacée serait à mon sens une erreur mortelle et prendre le risque de renvoyer à nouveau les écologistes à une image bucolico-environnementaliste bien trop éloignée des enjeux des prochaines décennies. Il ne suffit pas de parler d’urgence écologique, d’urgence sociale, d’urgence démocratique, d’urgence économique, encore faut-il apporter des réponses viables.
Non l’écologie politique n’est pas l’affaire de quelques amoureux des fleurs et des espèces animales rares ; elle est avant tout une interrogation et une réflexion sur la société de demain. De fait et en intégrant cette notion de monde fini, cela disqualifie fortement les courants politiques issues du XIXème dont la matrice fondamentalement repose sur le toujours plus, toujours plus de production et de consommation.
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