C’est en substance ce qu’a exprimé le Conseil constitutionnel en retoquant la taxe carbone le 29 décembre dernier. La réforme “révolutionnaire” de Sarko, déjà très allégée, comporte trop d’exceptions. Près de 50 % du carbone émis en France n’était pas taxé : professionnels de la route, agriculteurs, pêcheurs, plusieurs types d’industrie… L’adoption du texte est renvoyée après les régionales. Revers majeur pour la stratégie électorale de la droite et grosse colère d’un Sarkozy rentré bredouille de Copenhague. Le volontarisme écolo de Sarko s’effrite et laisse place à l’affichage, d’autant plus que le Grenelle II patine, coincé dans les tuyaux législatifs. Les idées des Verts risquent d’être plus compliquées à siphonner que celles du FN.
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