Il y a au moins une bonne raison de défendre l’existence de réseaux de parti : la confidentialité des données et la maîtrise des fichiers. En déléguant toute l’infrastructure technique à Facebook, on aurait de fait abandonné toutes les données sensibles des adhérents au géant américain. Corollaire, j’ai constaté empiriquement que le fait que la CooPol soit un réseau social identifié et restreint a décidé un certain nombre de militants, rétifs à Facebook, à enfin faire le grand seau du web social. Sans compter que cette mise en place massive et nationale d’un outil informatique s’accompagne sur le terrain d’une vague inédite de réunions de formation technique pour les cadres et militants, ce qui pourrait bien, discrètement, faire enfin passer la majorité des adhérents du PS à l’ère de la politique assistée par les NTIC. Désirs d’Avenir et la campagne de Ségolène Royal en 2007 ont déjà vu des phénomènes de ce type, à une échelle moindre : c’est dans ce cadre que nombre de militants, par exemple, s’étaient mis à bloguer.
via www.variae.com
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