François Bayrou s’est exprimé hier en conférence de presse devant un aréopage de plus de cinq cents journalistes. Respectant ses sept millions d’électeurs du 22 avril, il a refusé de donner des consignes de vote. Il sait bien et nous savons tous à l’UDF que les Français qui ont voté pour lui dimanche dernier ont choisi un espoir, un projet de société et en cela, ses voix venaient de toutes les tendances de la démocratie sociale, de droite, du centre et de gauche. Pour avoir rencontré de nombreux électeurs de François Bayrou ces derniers jours, je sais qu’ils n’attendaient pas autre chose et qu’une consigne claire les aurait profondément déçus. Nous avons choisi un candidat qui tout au long de sa campagne présidentielle a traité les citoyens en adultes responsables, c’est ce qu’il continue à faire.
A titre personnel, je me sens également très en phase avec le leader centriste : je n’ai pas encore pris ma décision pour le choix du second tour, car comme beaucoup d’électeurs de François Bayrou, je fais partie aujourd’hui du grand peuple des hésitants. Nous sommes d’ailleurs l’objet de toutes les attentions, et subitement les deux candidats encore en lice se découvrent beaucoup de points communs avec le programme de celui qu’ils avaient méprisé et conspué puisqu’à les écouter il n’avait pas de programme… Il paraît même qu’on peut gouverner en rassemblant les meilleurs de partout !
Les lignes de force du paysage politique ont sacrément bougé dimanche dernier : d’abord, merci les citoyens, un taux de participation record. Ensuite merci les électeurs, l’extrême droite retombe assez bas. Mention spéciale à Rouen où le score du FN n’arrive pas à 7 %. Il y en avait eu pourtant de l’intox dans les derniers jours avant le premier tour pour nous ressortir le fantôme du 21 avril et forcer la main, spécialement aux électeurs de gauche, pour un vote « utile ». Enfin, un « petit » candidat comme le désignait avec morgue les médias il y a quelques mois, avec un « petit » parti aux moyens dix fois inférieurs à ceux des grosses machines de guerre UMP et PS, réussit ce tour de force de mobiliser près de sept millions d’électeurs. Merci à tous nos militants, qui, infatigables, ont arpenté les rues et les places, et déployé partout leur force de conviction.
Alors ces jours-ci, le débat s’affole, le PS se retrouve dans l’urgence confronté à ses contradictions internes : gauche modérée ou à gauche toute vers les extrêmes ? Tendance Strauss-Kahn ou tendance Fabius ? Oui, je sais, ici en Haute-Normandie, on a le panier garni… Grosse opération séduction en tout cas lancée par Ségolène Royal. En face les méthodes sont euh, je dirais avec modération, discutables…
Une troisième force politique s’est dessinée dimanche dernier, celle des citoyens qui ont dit : nous refusons la bi-polarisation du débat, nous pensons que la France dans l’Europe est confrontée à des défis qui ne se résoudront pas en se limitant à l’affrontement stérile des idéologies. Cette nouvelle force se concrétisera dans les jours qui viennent par la création d’un grand parti démocrate dont je porterai les couleurs avec fierté aux élections législatives de juin à Rouen.
Toute la famille UDF de Rouen est derrière vous pour ne pas laisser la place à des forces archaiques.
Rédigé par : hub | 26 avril 2007 à 18:52
Chère Laure
Il est toujours légitime de débattre sur des projets et des idées, c’est le fondement même de la démocratie. En revanche en arriver à des attaques personnelles des insultes et des calomnies, c’est l’inverse de la démocratie.
Quand tu qualifies de la sorte Nicolas Sarkosy et affiche sur ce blog des liens calomniateurs n’as-tu pas aussi le sentiment d’insulter ceux de tes collègues du Conseil municipal qui appellent à voter pour lui ? Ceux-là mêmes qui, pourtant t’ont manifesté leur solidarité et soutenue dans tes actions depuis 6 ans ?
Par ailleurs, tu veux faire « péter le système ». Mais, Laure, sans système il n’y aurait pas eu de liste d’union en 2001 et tu ne serais sans doute pas adjointe au Maire aujourd’hui.
Penses-y
Cordialement
Jean-Michel
Rédigé par : jean-michel guyard | 27 avril 2007 à 19:51
bonjour. il faudrait dire à votre "ami" Guyard que l'homme qu'il soutient est Sarkozy avec un Z et non un S. au fait, c'est qui ce Guyard ? à part distribuer des tracts lors des régionales pour Rufenacht et polluer les blogs avec ses propos pro-Sarkozy, à quoi sert-il à la mairie ? c'est le monsieur qui a négocié la baisse des impôts, puis leur hausse et l'allongement de la dette. c'est ça ? non Laure, continuez sur votre route sans tenir compte des cassandre.
Rédigé par : Marco | 29 avril 2007 à 21:34
et Marco, c'est qui ? le socialo de service qui veut nous faire croire que l'UDF à un avenir à gauche ?
Mme Leforestier, je vous conseille de méditer les arguments de JM, même s'il vous horipile.
Il y a une grande part de vérité là dedans.
"Je suis plus fidèles aux attitudes qu'aux idées" disait un (maudit) écrivain français prénommé Pierre. Et il avait totalement raison.
Croyez-vous que vous êtes plus fidèle à vous-même en appliquant la stratégie de M. Bayrou pour 2012, ou à respecter l'engagement que vous avez pris en 2001 de colaborer avec des gens qui ne pensent pas comme vous, mais qui pensent comme vous, travailler pour l'intérêt des rouennais ?
Bonne réflexion ;)
Rédigé par : André | 04 mai 2007 à 15:25