« Ailleurs | Accueil | Souhaits pour le MoDem »

21 août 2007

Commentaires

Edouard Lefevre

et pour vous Laure, c'est quoi la priorité? pr ma part j'hesite entre la lutte contre la pollution ds les zones industrielles de rouen et du havre et la qualité d'eau de la seine ds le département.

PAP

Moi j'aimerais que les causes des cas de meningite dans le dép soit éclaircies. Tout le monde se tait sur ce sujet, c'est un véritable scandale! ON a parlé pendant 10 ans de la vache folle qui a fait 2 victimes huamaines (c'est déjà trop) alors que pour ces cas de méningite personne n'en parle...

chris

Pour info, la nouvelle mouture du site de CAP 21. (lien sous prénom) ;]

Bonne continuation,

Arno


J'ai beaucoup aimé votre site: je suis pour une alliance PS:rénové-modem-cap21-vert-prg-mrc

Cela vous direz t-il de mettre un lien mutuelle entre nos deux sites si vous le désirez!!!
Mon blog est le suivant: http://segoleneroyal2012.over-blog.fr/

Et dès maintenant,abonnez vous en grands nombres à la Newsletter.
Venez nombreux voir ce blog malgré vos appartenance politique,il est ouvert à tout le monde,vous pouvez débattre dans les commentaires!!!

Albertinon

Vous avez bien raison d'utiliser ce fond de commerce: le petit Béré ne tient plus de blog ni rien, ça laisse un créneau pour votre farouchité!

guy76

Modeste contribution d'un socialiste au rapprochement avec le Modem, dans le cadre d'une alliance Modem-Verts-PS, cet article récent du Nouvel Obs ouvre des perspectives à méditer...

lien:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070822.OBS1589/gauche__les_electeurs_face_aux_doutes_du_ps.html

Gauche : la tentation centriste
par Claude Askolovitch


L'avantage du désastre, c’est qu’il ne laisse pas de place au doute. Le PS doit changer, profondément, ou bien se résigner à végéter, cadenassé par un corpus idéologique lesté des évidences des années 70. Devenir moderne, recoller à la réalité et à l’opinion, ou bien péricliter, loin de son époque et d’un pays qui a bien changé…

Le sondage SOFRES exclusif que nous publions, préparé par le Nouvel Observateur avec le groupe des Gracques, ces contestataires modernistes de la gauche révélés pendant la présidentielle, envoie aux dirigeants socialistes un message cruel : ils avaient faux, et sur toute la ligne. Le programme du PS, fruit de tant de patients compromis entre chapelles socialistes?

Un projet ringard, impraticable et tue-l’amour ! Les chiffres sont accablants: 68% des sondés jugent le programme socialiste "pas réaliste", 74 % "pas vraiment innovant", 62% "en décalage avec les aspirations des français"! Les sympathisants de gauche eux-mêmes n’arrivent pas à donner quitus à leurs favoris: ils sont ainsi 63% à acter le manque d’innovation, 51% à constater le manque de réalisme, et 49% à admettre le décalage avec l’opinion. Les électeurs socialistes sont bons enfants, qui ont voté pour leurs champions en dépit de ce qu’ils proposaient! Ce jugement seul suffirait à justifier une révolution interne. Mais quand on entre dans les détails, le tableau se durcit.

Méthodiquement, des totems de la gauche sont renversés par les Français. L’axe stratégique majeur, l’incontournable union de la gauche, tabou du PS depuis le congrès d’Epinay de 1971? Une vieille lune, répondent les sondés, qui lui préfèrent une alliance socialo-écolo-centriste! La recherche d’un pacte PS-Verts-Modem a les faveurs de 44% des Français et surtout, réponse saisisante, de 43% des sympathisants de gauche…
En face, 29% seulement des sympathisants de gauche prônent un «renforcement des liens" du PS avec le PC et l’extrême-gauche! La diminution de la durée du travail, mesure emblématique de la gauche depuis les années 70 ?
Une incongruité, rejetée par 68% des sondés et 58% des sympathisants de gauche! Pire encore ? Des mesures engagées par le gouvernement Sarkozy, combattues par la gauche sur le mode de l’anathème, sont largement approuvées. Ainsi, l’alourdisement des peines contre les mineurs récidivistes, ou le service minimum dans les transports publics… Quant à la régularisation des sans-papiers, elle est rejetée par 56% des sondés. De quoi sabrer le moral des patrons du PS, au moment où s’engage la rentrée politique? Ou au contraire, de quoi -en fin- réveiller les éléphants.

Car le sondage éclaire la claque électorale du printemps. L’inadéquation de la pensée et du discours de gauche n’était pas affaire de circonstances. Si la gauche veut revenir au pouvoir, il devient absurde, face à une opinion ouverte à des solutions innovantes, de s’accrocher à des fondamentaux obsolètes. Les Français préfèrent la flexibilité du travail à la protection des salariés (49% contre 39%) pour combattre le chômage. Ils ne croient plus à la relance économique par les déficits ou les ristournes fiscales (le sarkozysme, ici, est jugé aussi daté que le socialisme) et préfèrent réduire la dette pour protéger les générations futures. Les voici raisonnables et adaptés. Epinay est enterré, Keynes est fatigué.

Quant à Marx, qui est-ce? L’économie de marché, acceptée non sans mal par un PS perclus de mauvaise conscience antilibérale, est acceptée comme étant le «moins mauvais système", par 65% des sondés et 63% des sympathisants de gauche!
En même temps, tout n’est pas si simple. Les sondés, excédés par le PS tel qu’il est, ne définissent pas nettement le PS tel qu’il devrait être. Leurs réponses sont contradictoires. Ainsi, les mêmes qui fustigent l’inanité du programme socialiste expliquent que ce programme n’a pas joué de rôle majeur dans la défaite (27% des sondés, 23% des sympathisants de gauche) bien moins en tous cas que «les rivalités internes au PS" (46% des sondés, 57% des sympathisants de gauche)!

On pouvait donc l’emporter avec un mauvais programme, à condition de soigner les apparences ? Etrange conception de l’action politique, réduite aux ententes au sommet, fussent-elles factices… Autres contradictions: les sondés, qui fustigent l’absence d’innovation du PS, sont parfois très «traditionnalistes" dans leurs apprécations. Ils continuent de trouver «adaptée" l’augmentation du SMIC à 1500 euros (52% des sondés, 67% des sympathisants de gauche) que même Ségolène Royal portait sans y croire. Ils plébiscitent la retraite à 60 ans (65% des sondés, 69% des sympathisants de gauche) que les socialistes n’oseront jamais rétablir.

Et ils rejettent la diminution du nombre de fonctionnaires (55% des sondés, 75% des sympathisants de gauche)! Tout en adoubant l’économie de marché, les sondés persistent à rejeter la mondialisation: 74% la jugent négative pour les salariés, 48% pour les entreprises. L’exception française est une sérieuse contingence pour les modernistes: les tabous du SMIC, de la retraite et des fonctionnaires, sont revendiqués à droite comme à gauche.

En revanche, d’autres sujets sont clivants et montrent, encore, une opinion de gauche campée sur ses bases traditionnelles. Le renforcement de la sélection à l’université, admis par l’ensemble des sondés (43% pour, 43 contre), est nettement rejeté à gauche (55% contre, 35 pour). De même, la flexibilité du marché du travail, admise par 49% des sondés (50% au centre et 64% à droite) est rejetée (51% contre 39%) par l’opinion de gauche. La demande de réalisme, parfois, reste théorique.

Et les pistes scandinaves (la flex-sécurité) ou anglo-saxonnes restent malaisées à explorer. “Le sondage montre que l’opinion est fluide et qu’il y a de la place pour un travail de conviction”, estime Bernard Spitz, un des animateurs des Gracques.

Le choix de l’alliance au centre mérite donc d’être considéré attentivement. Il peut montrer une véritable aspiration au changement et à l’innovation ou n’être qu’un simple accomodement tactique avec la réalité électorale. En 2002, les 10% obtenus par les candidats trotskistes et les 5% de Noel Mamère, écologiste gaucho-libertaire, avaient traumatisé un PS réduit aux 16% de Lionel Jospin... L’anti-libéralisme était maître de l’heure, et la social-démocratie sous surveillance. Le référendum européen aura marqué l’apogée et la fin de cette période.

En 2007, l’extrême-gauche a reflué. Le PS a encore perdu, mais c’est la tentation centriste qui l’a ébranlé, et les 17% de Bayrou, qui, désormais, inquiètent et séduisent l’opinion socialiste. Mais, dans les détails, la belle construction intellectuelle d’un pacte PS-Verts-Modem détonne. Dans leurs réponses, les -rares- électeurs verts sont plus gauchistes que centristes. Et les sympathisants de Bayrou, sur les fonctionnaires, la flexibilité ou la sélection à l’université, sont plus proches des sondés de droite, que de leurs supposés futurs alliés socialistes.

La situation du PS rappelle celle des travaillistes anglais avant les réformes d’Anthony Giddens, de Blair et de la troisième voie, analyse Bernard Spitz. Son incapacité à changer a dégagé un espace au centre, et le Modem concurrence le vieux PS comme les libéraux-démocrates menaçaient le vieux Labour. Un rapprochement peut hâter l’évolution.

Mais si les socialistes se réforment, et proposent un projet moderne, cohérent et audacieux, ils reprendront leur espace naturel.” Nouvelle gauche, année zéro?

guy76

note complémentaire à Amo :
Si nous sommes socialistes tous les deux, j'ai bien peur que ce ne soit pas du tout de la même manière ! Ceux qui se sont réunis autour de Ségolène Royal ne présentent vraiment pas à mes yeux une image très "rénovée" du PS, et bien au contraire je vois pour ma part dans la candidate échouée une tentative de "rénover" par la marche arrière plutôt que par la marche en avant.

Ni la gauche, ni le centre n'ont aucun intérêt à aller poser leurs oeufs dans le nid de l'adversaire, et à concurrencer Sarkozy en acclimatant son discours auprès de leur électorat, en prônant une version vaguement édulcorée du réarmement moral et du tout sécuritaire.

La gauche qui suit Ségolène Royal fait fausse route, et ceux, venant de la gauche, qui ont rejoint François Bayrou à la présidentielle l'ont fait précisément par rejet de Ségolène Royal et de sa version "adaptée" à la gauche du Travail, Famille, Patrie.

Bref, le feu de paille Ségolène Royal est consummé. Passons à autre chose...

TOUFOU

Et le GRENELLE DE L'ENVIRONNEMENT, beaucoup de gens disent que c'est une grande tricherie, que c'est une manoeuvre de Sarkozy pour embobiner les ONG et les écolos de tous poils afin de laisser aux entreprises un droit à polluer compenser par des investissements/dépenses des particuliers.
Il semble que le Grenelle de l'environnement, ce soir une belle parade du style "Bushiste" pour faire croire aux gens qu'on s'occupe vraiment de la planète.
La reconversion écologique ne passe-t-elle pas par une reconversion économique et sociale? Par une vision plus humaniste de l'homme et de sa place dans la société comme dans le monde? N'y a-t-il pas des ruptures nécessaires pour parvenir à un pacte écologique qui sauvera nos enfants de la catastrophe?

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Mes dernières lectures


Les news du jour

Twitter Updates

    follow me on Twitter