Hier, c’était la saint Valentin et cela n’a pas du vous
échapper puisque depuis quelques années, cette coutume importée d’Amérique
permet de relancer le petit commerce à une période morne (fin des soldes, en
attente des collections de printemps). Ce fut aussi l’occasion d’une opération
marketing pour l’équipe Confiance en Rouen. Après, selon ce que chacun et
chacune a l’intention de voter en mars, on trouve l’initiative géniale ou nulle
- ou on n’en pense rien - ou on n’en a pas entendu parler. Mais grâce moi,
chers lecteurs, vous voilà bientôt éclairés sur l’analyse de cette activité militante hier.
Sur le déroulement dans sa totalité, je ne vais pas me
fatiguer à tout réécrire. Alors vous êtes priés, pour bien suivre cette
histoire, de cliquer sur les liens dans l’ordre dans lequel ils se présentent.
Cela commence par une petite annonce dans le Figaro du 14
février : Rouen, 2001, station Hôtel de ville. Nos destins croisés, notre avenir dessiné, J’ai
confiance en Rouen, Rendez-vous les 9 et 16 mars, Mon cœur bat pour toi, Pierre
A. C’est la première partie du
teasing (demain j’enlève le haut).
Dans la matinée, le blog de campagne de Pierre Albertini
annonce que tous les co-listiers vont déambuler dans les rues en déposant un
peu partout des livres… d’amour of course ! Regardez la première photo là-haut, quand
je vous dis que parfois c’est vraiment ch… d’être militant ! Sur la deuxième
photo habilement cadrée depuis un buisson, vous pouvez apprécier la liesse
populaire qui a entouré cette marche du tendre. Enfin, les « passeurs de
livres » (c’est la formule utilisée sur le blog) finiront tous sur la place
de la mairie et pourront enfin se débarrasser de leurs ballons à la con.
C’est la deuxième partie du teasing
(demain, j’enlève le bas).
Tout ceci pour annoncer la dernière parution papier, un
numéro consacré à la liste. Trombinoscope de tous les prétendants et en guise
de CV, chacun se livre à une déclaration d’amour à Rouen. Ce qui est cohérent avec le message : nous ne sommes pas partisans et notre parti
c’est notre ville. C’est la troisième
partie et conclusion du teasing (allez
hop ! tout le monde à poil …)
La presse locale nous conte fidèlement cette action ainsi
que le message qu’elle est censée transmettre. Je lis que des romans de Flaubert
ou Maupassant furent déposés sur des bancs, des rebords de fenêtres. Hélas !
Je ne vis qu’un seul livre, de ceux que l’on appelle roman de gare. Un bouquin
de la collection Doux Nœud dont on ne vantera jamais assez les courageux choix
littéraires. Pour vous le démontrer et de manière totalement aléatoire, je vous
ai trouvé quelques titres parus dans cette grande maison et que vous pouvez
acquérir à un prix tout à fait raisonnable. En voici un florilège :
Le palais des
illusions - Souviens-toi
- Double jeu
- Tel est pris
qui croyait prendre - Marqué pour
la vie - Les ombres du
passé - La sorcière
blonde - Dernière
croisière - Un homme
abandonné - Un homme
effondré - Le printemps
des souvenirs
Mais je cause, je cause, et je m’aperçois que je n’ai plus
beaucoup de temps pour vous parler de ce trombinoscope qui vous présente
chaque colistier et indique son quartier ou sa rue. Retenez simplement que
parfois « quartier Saint Maur » indique Mont Saint Aignan, ce qui,
géographiquement n’est pas un mensonge. Je m’explique moins en revanche « quartier
saint Gervais » pour Bois-Guillaume.
Et puis bien sûr, les déclarations d’amour dont certaines
charmantes, d’autres un peu trop proches du slogan. Pas facile de déclarer sa
flamme car on prend toujours ce risque d’entendre : Rouen je t’aime - moi non plus.
Leur version de "je t'aime", quand on avise sur la photo tout en haut le Laurent Fignon de Rouen, et à sa gauche (géographiquement parlant) la Charles Pasqua du maire (j'étais sûr que vous publieriez ça, coquine!) ça me fait plutôt penser à "Ça":
http://users.skynet.be/bourvil/Chansons/Ca.htm
Quand à la photo du lacher de ballon prise derrière un fourré... Arf!
Rédigé par : Jean le Pitre | 16 février 2008 à 07:46
idem pour moi, quand je suis tombé sur la photo du pédaleur fou en campagne. (sur le site original), je me suis dit que cette scène un peu cheap serait certainement reprise sur un blog politique..Bingo, j'ai gagné :)
avec un bien jolie article en prime ;)
Rédigé par : le bonauxilien | 16 février 2008 à 08:42
Bah! discours amoureux, discours politique, c'est pareil, quelle que soit la qualité de la chanson ... l'essentiel est d'arriver au résultat souhaité
Rédigé par : Michel | 16 février 2008 à 08:47
Je suis comme Jean Le Pitre, morte de rire en t'imaginant planquée derrière un fourré :)))
Ah ben yzont de l'ambition à Rouen ! Une telle débauche de moyens et de ballons pfff! c'est pas raisonnable :))
Rédigé par : marie laure | 16 février 2008 à 11:41
L'ambiance monte je vois...
pour ma part, j'ai rendu celle de St Sever plus réaliste sur mon blog...
Rédigé par : Le Major | 16 février 2008 à 17:17
Bonsoir,laure,sais-tu,si l'hotelier,retenu par l'association des villes johanniques à reçu le montant de sa facture,car je ne voudrais pas encore avoir des isinuations désagréables par M.le maire de Vaucouleurs je suis invité lors de mon départ en retraite eh oui 60 déjà ,prochainement,sur son département(meuse) ainsi que par M.le maire de Domremy,(vosges).je suis resté en très bon contact en qualité de rouennais avec ces personnes.Dans la vie on a le droit de se faire des amis.D'ailleurs de tous les bords.je sais que ce n'étais pas ton dossier,mais pour les réflexions cest le mien.merci tu as mon tel par mon Email.
Rédigé par : petit témoin très sérieux,et , embété. | 16 février 2008 à 20:42
Ça raconte quoi "La sorcière blonde" ? Les autres titres, je me suis fait une idée ;-)
Rédigé par : Guy76 | 17 février 2008 à 09:57