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30 août 2007

Commentaires

Michel Hinard

Ce cher Sarkoléon 1er a sévi tant d'années au Ministère de l'Intérieur. Ils nous a assénés de communications indiquant que la délinquance diminuait (peut être au rythme où les prisons s'engorgeaient et où la dignité humaine n'est plus de mise). Et qu'en est-il, après qu'il ait supprimé la police de proximité ?

Peut être devrions-nous le demander à M. Mahmed Abderrahmen, qui vient d'être agressé plusieurs fois, parce qu'il a le courage de vouloir faire vivre son quartier en gérant une supérette de proximité ?

Je vous engage à aller lire le cours billet sur mon blog et à signer la pétition que Houari Guermat, Responsable UDF - MoDem de Saint-Denis vient de lancer pour un rétablissement de la sécurité et des services de proximité dans des zones devenues de non droit.

http://detoutesnosforces.hautetfort.com/archive/2007/08/31/soutien-a-m-mahmed-abderrahmen-petition.html#comments

Guy76

Je constate avec intérêt que la réflexion politique des centristes n'est pas figée dans le marbre et se montre capable de s'adapter à une réalité changeante. Engouffrons-nous dans la brèche, pour vous encourager à pousser la réflexion un petit peu plus loin encore ;-)

Vous ouvrez ainsi le débat sur l'un des points d'achoppement fondamentaux de la critique qui fut portée au positionnement de François Bayrou lors de la campagne présidentielle (et ces critiques venaient de la gauche comme de la droite). Vous écrivez ainsi, Laure : "Je pense qu’aujourd’hui nous ne pouvons plus tenir le discours centriste du "ni droite-ni gauche" mais celui du démocrate qui refuse de voir bousculées une à une les libertés et les garanties institutionnelles."

J'aplaudis bien entendu à un discours politique qui met en avant (en premier ?) la défense des libertés individuelles et des garanties institutionnelles qui les protègent, surtout lorsqu'elles sont menacées ! Mais le discours du "ni droite-ni gauche"de F. Bayrou porte en germe d'autres développements, qu'il convient peut-être de remettre en cause également : je pense au thème du gouvernement "des meilleurs" qui transcende le clivage droite-gauche, précisément !

Si le thème ni droite-ni gauche n'est plus aussi fondamental et que les centristes sont amenés à choisir leur camp quand il s'agit de défendre les libertés fondamentales menacées, que reste-t-il de ce gouvernement "au-delà de la droite et de la gauche" ?

Creusons encore un peu... Qu'est-ce qu'un gouvernement formé selon d'autres principes que celui des clivages idéologiques qui ont amenés à bâtir des projets différents répondant à des valeurs politiques différentes ? Si ce gouvernement n'est pas sélectionné sur la base du projet politique qu'il doit mettre en oeuvre, exprimant les valeurs et les priorités de ceux qui le soutiennent, n'est-ce pas rien d'autre qu'une sorte de "gouvernement d'experts", quintescence de la téchnocratie qui prétend qu'une seule politique est possible, et que le seul critère qui vaille est celui de la compétence technique ? Mais où sont passées les valeurs et les principes, dans un tel gouvernement d'experts, celui qui rassemble "les meilleurs" ? D'ailleur qui sont ces "meilleurs" : la crème de la crème de nos universités et de nos grandes écoles, l'ENA en première ligne ?

Allez, Laure, encore un petit effort et vous en viendrez à reconnaître que le "ni droite-ni gauche" ne tient guère plus longtemps que ce "gouvernement des meilleurs"... ;-)

Bonnes réflexions de rentrée...

le paladin

J'avoue que je suis perdu. Ce texte est truffé d'anachronismes affreux et les références à hégels et Marx sont pour le moins tendancieux, voir empreints d'une idéologie douteuse.
L’anachronisme est un très mauvais défaut en Histoire et en l’occurrence en Histoire politique.
Mais j'ai mieux compris quand j'ai voulu en savoir plus sur l'auteur.
Je voudrais d'abord préciser que dominico Losurdo sera à la fête de l’Huma, je dis ça pour les fans. Sinon concernant sa démarche, après quelques recherches sur le net, elle s’inscrit dans ce qu’il nomme lui-même, comme "le début d’un engagement de lutte renouvelé, pour les communistes et pour la gauche, y compris sur le plan de la lecture de la période historique commencée avec la révolution d’octobre".

Je pensais qu'avec les révionnistes, et secret story, nous étions arrivés au summum de la bêtise. Eh bien non, il y a mieux. Un philosophe communiste qui donne des leçons de démocratie. Chapeau !

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