Blog de Laure Leforestier

"On ne naît pas femme, on le devient".

Quand Simone de Beauvoir écrit Le Deuxième Sexe  en 1949, nous sommes à l’aube d’une révolution qui va bouleverser la vie des femmes : c’est en effet à partir des années 50 que vont se développer les méthodes contraceptives, que les féministes des années 70 symboliseront sous le slogan de « un enfant si je veux, quand je veux ».

Le contrôle des naissances va profondément modifier les relations hommes-femmes, alors que dans la seconde moitié du XXe siècle, les femmes françaises obtiennent successivement le droit de vote, l’égalité dans les textes avec les hommes, l’accès aux formations supérieures des grandes écoles (spéciale dédicace à Anne Chopinet première femme major de Polytechnique en 1972), le droit à l’avortement (reconnaissance éternelle à Simone Veil pour son courageux combat mais pas de remerciements pour son soutien à Nicolas Sarkozy…) et, à l’entrée dans ce nouveau millénaire, la parité en politique aujourd’hui encore théorique dès qu’il s’agit de scrutins uninominaux.

Comme ça sur le papier, on pourrait croire que tout va bien. Et pourtant, les premières victimes aujourd’hui de la pauvreté et de la précarité sont d’abord les femmes : emplois précaires et/ou à temps partiel, inégalités des salaires hommes-femmes, familles monoparentales en nombre croissant dont 4/5 ont comme chef de famille une femme, la majorité des allocataires des minima sociaux sont des femmes (RMI, Allocation de Solidarité Spécifique, minimum vieillesse, allocation de parent isolé) ; autant de facteurs aggravant leurs conditions de vie.

Quelques pistes de réflexion :

- mettre en œuvre une politique visant à favoriser l’orientation des filles dans les filières scientifiques ainsi que dans les filières d’apprentissage, pour permettre l’entrée des femmes dans des métiers et des fonctions dits masculins et de lutter contre la ségrégation professionnelle qu’elles subissent.

- les pouvoirs publics doivent veiller à une à la bonne application des dispositions existantes en droit du travail, notamment celles concernant l’accès prioritaire des emplois à temps partiel aux emplois à temps plein.

- mener une réflexion sur les conditions de mise en œuvre du temps partiel dans certains secteurs d'activité, où les amplitudes horaires sont trop fortes, les horaires souvent décalés et la prévisibilité des horaires parfois peu respectée. Il serait par exemple envisageable de prévoir une compensation financière pour les heures travaillées très tôt ou très tard, ou dans le cas d’amplitude horaire trop forte.

- l'enjeu d'un meilleur accueil de la petite enfance est crucial à court terme, parce que la population active va se renouveler. Or, l'offre de places pour les enfants de zéro à trois ans, en France, est très nettement insuffisante, et les mesures incitatives telles que les déductions d'impôts ne concernent finalement pas les catégories les plus défavorisées. Il convient de ne pas dissocier le débat sur l'emploi des femmes et celui sur les politiques familiales.

Au-delà de ces premiers éléments, il est vital de continuer à prendre en compte la condition féminine et de continuer à accompagner les mutations profondes de la société sans laisser sur le bord de la route une partie de la société françai-se.

A gauche ? A droite ? Testez-vous !

J'ai trouvé ce site sur le net pour tester ses tendances politiques : www.politest.fr
Il a été conçu par un groupe d'anciens étudiants de Sciences-Po passionnés par le débat politique et inquiets du niveau de l'abstention.
A titre perso, je suis je suis plutôt de gauche et le parti dont je suis le plus proche est l'UDF. A votre tour...

Un député, ça fait quoi ?

Pour ne pas se tromper de débat, voici un petit rappel des fonctions de député :

Depuis l’entrée en vigueur de la constitution de la Ve République en 1958, l’Assemblée Nationale constitue le Parlement avec le Sénat et détient le pouvoir législatif. Les députés élus pour représenter la nation sont au nombre de 577. Ils votent les lois, le budget de l’Etat et contrôlent l’action du gouvernement au travers des commissions permanentes qui assurent l’information de l’Assemblée.

Vote du budget : Afin de stabiliser la dette de l’Etat de plus d’un milliard 200 millions d’Euros, l’un des projets de campagne de l’UDF et de François Bayrou est d’inscrire dans la constitution l’interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement. Autrement dit, l’Etat ne pourrait plus emprunter pour ses dépenses de fonctionnement ce qui est déjà le cas pour les collectivités locales.

Cumul des mandats et absentéisme : Depuis 2000, le mandat parlementaire est incompatible avec plus d’un des mandats suivants : conseiller régional, conseiller général, conseiller municipal d’une commune de plus de 3 500 habitants. Pour restaurer dans notre pays la démocratie de représentation, il est nécessaire que les parlementaires participent aux débats, nous ne pouvons plus continuer à délibérer avec parfois 1 à 2 % de la représentation nationale ! Le projet législatif de l’UDF adopte le principe du mandat unique pour les députés et François Bayrou va plus loin en proposant deux décisions déjà en règle au Parlement Européen : le député absent ne vote pas, il n’y a pas de délégation de vote et le député absent n’est pas payé.

Pour en savoir plus :             www.assemblee-nationale.fr       

                                                             www.bayrou.fr/propositions/dette.html

                                                www.bayrou.fr/propositions/sixieme-republique.html

Meeting à Caen

Meeting de François Bayrou à Caen ce soir. Salle trop petite pour accueillir tout le monde, deux à trois mille personnes au jugé. Deux salles sont remplies, ceux qui n’ont pu entrer se massent dans le hall devant les écrans de télévision.

Quand on écoute les analyses de nombreux commentateurs politiques, ils ont souvent tendance à ressasser que l’électorat de François Bayrou est très limité, s’adresse seulement à certaines catégories sociales, plutôt classes moyennes aisées, qu’il n’y a ni jeunes ni personnes très âgées et que jamais il ne pourra rassembler tous les Français autour de lui.

Ce soir j’ai eu le sentiment de voir un échantillon de France : des jeunes pas seulement des lookés UDF genre propre sur lui, des vieux, des entre-deux, et de toutes origines sociales. Et ce public écoute sérieusement, presque gravement l’orateur parce qu’il leur parle vraiment de ce qui les touche, les fait réfléchir sur notre société : l’éducation, l’avenir de nos enfants, l’exclusion, sans jamais promettre l’impossible, ce qui ne pourra pas être tenu.

Et tout ça se passe dans une espèce de simplicité artisanale, sans glamour fuschia, sans super méga production culte du chef. Non, simplement des gens qui s’interrogent, qui réfléchissent, qui se sentent responsables de leur avenir. Finalement, c’est zen l’orange, et ça va pas s’arrêter…

Pourquoi je suis candidate aux législatives

En juin prochain, lors des élections législatives, vous serez amenés à voter pour désigner les députés qui vous représenteront à l’ Assemblée Nationale. C’est dans ce contexte que je suis candidate UDF à Rouen.

Issue du monde professionnel du tourisme, avec une expérience de la vie associative et de la vie d’entreprise, j’ai souhaité en 2001 m’engager comme une citoyenne de la société civile aux côtés de Pierre Albertini en tant qu’adjointe au Maire en charge du patrimoine et du tourisme. C’était d’abord l’amour pour ma ville natale et l’envie d’agir pour elle dans mon domaine de compétences qui m’a motivée. Dans l’exercice de mon mandat municipal, j’ai pu observer de près le fonctionnement des institutions qui nous gouvernent, leur complexité et parfois leur absurdité. Aujourd’hui, je souhaite aller plus loin dans mon engagement politique en militant pour un projet de société auquel je crois.

J’ai 48 ans et suis mère de trois enfants que j’ai dû élever en partie seule. Comme beaucoup d’entre vous, mon parcours de vie n’a pas été linéaire et j’ai été confrontée aux difficultés morales et financières provoquées par une société en perte de repères mais j’ai appris à ne pas baisser les bras et persévérer. Comme de nombreux Français, j’éprouve beaucoup de doutes sur les capacités des formations politiques traditionnelles à mener une politique efficace face aux enjeux du pays : assurer une politique sociale et solidaire, un véritable fonctionnement démocratique, répondre aux défis du XXIe siècle. Nous vivons depuis 25 ans un affrontement droite-gauche stérile, dans une logique de deux partis qui s’affirment majoritaires sans arriver chacun à rassembler 30% des suffrages. Face à cette captation du pouvoir, l’abstention et les votes extrémistes augmentent, témoins du manque de confiance des électeurs dans leurs politiques qui n’apportent plus de réponses à leurs problèmes quotidiens.

Le projet porté par François Bayrou et l’UDF est de rassembler les Français qui partagent les valeurs de la République par delà les clivages désormais dépassés de la gauche et de la droite qui ne répondent plus aux défis de la société du XXIe siècle : garantir une économie faite de croissance et de solidarité, investir sur l’avenir en mettant l’éducation et la recherche au cœur de nos priorités, prendre enfin en compte sérieusement les menaces environnementales qui pèsent sur la planète, rétablir les conditions d’une véritable démocratie qui passe par une réforme nécessaire de l’Etat, l’instauration d’une VIe République et construire ensemble la France dans l’Europe et le monde de demain.

C’est ce projet humaniste, responsable et généreux que je souhaite porter avec vous si vous m’accordez vos suffrages en juin prochain et mettre mon énergie et mes convictions au service de vos aspirations.