Je vous livre ici un communiqué de Charles de COURSON, député UDF de la Marne et membre de l'équipe de campagne de François BAYROU :
"La première évaluation par l’INSEE des comptes nationaux 2006 de la France conforte l’analyse de François BAYROU sur la forte dégradation des Finances Publiques et sur la nécessité de faire de la lutte contre la dette une priorité absolue. L’évaluation de l’INSEE est de nature à démonter l’autosatisfaction gouvernementale en la matière.
1. Les prélèvements obligatoires continuent de s’aggraver comme les deux années précédentes (2003 : 42,9% ; 2004 : 43,2% ; 2005 : 43,8% et 2006 : 44,4%). Il y a donc globalement une hausse continue des prélèvements obligatoires et non une baisse comme promis chaque année par le Gouvernement.
2. La baisse des déficits publics n’est pas due à une maîtrise des dépenses publiques mais à une hausse des prélèvements obligatoires :
- en 2006, la réduction des déficits publics de 3,0% en 2005 à 2,5% en 2006 soit d’un demi point de PIB est inférieur à la hausse de 0,6 point de PIB des prélèvements obligatoires.
- entre 2003 et 2006, la baisse de 1,6 points du PIB des déficits publics est, pour sa quasi-totalité, liée à la hausse des prélèvements obligatoires dont la hausse de 1,5 point des prélèvements obligatoires
- le niveau de la dépense publique en 2006 (53,5% du PIB) n’est qu’à peine inférieur à celui de 2005 (53,7%) et est toujours supérieur à celui de 2003 (53,3%).
3. Globalement la dette publique continue à s’accroître : 1 142 milliards à fin 2006 contre 1 137 milliards à fin 2005. La légère baisse de la dette de l’Etat (884 Milliards à fin 2006 contre 886 milliards à fin 2005) n’est pas due à une réduction forte du déficit de l’Etat, mais à 16,4 milliards de cessions d’actifs dont plus des trois quart concernant le bradage des Sociétés d’autoroute, et à 25,1 milliards d’opérations de trésorerie et à 1,4 milliards de reprise des actifs du Fonds de Garantie de l’Accession Sociale à la propriété ; en l’absence de ces opérations, la dette de l’Etat se serait accrue de 41 milliards d’Euros soit de +4,7% !
Dans son programme présidentiel, François Bayrou équilibre par 21 milliards d’économies, les 21 milliards d’euros de dépenses nouvelles nettes qu’il propose. C’est unique et salutaire dans cette campagne où les autres candidats multiplient les promesses intenables : plus de 60 milliards d’euros chacun de dépenses non financées."
Voir l’accroissement de la dette en direct
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