C’était dans le programme présidentiel de François Bayrou et finalement dans le programme de presque tous les partis, l’idée d’établir une part de proportionnelle dans le scrutin législatif. Partout sauf à l’UMP, pas de chance pour nous…
Que donnerait l’introduction de la proportionnelle ? Un schéma évolutif dans le journal Le Monde de ce jour montre 5 scénari possibles. Dans tous les cas de figure, l’UMP aurait obtenu la majorité absolue, donc pas de fantôme de IVe république et d’impossible gouvernance. En revanche, on trouverait peut-être plus de femmes à l’Assemblée (18,5 % pour cette législature et on tient un record !) et de diversité.
Et à quand la limitation des mandats à deux ou trois quand on voit que certains députés rempilent pour le 6e ou 7e mandat ?
Chère Laure
Si les proportionelles avaient été organisées telles que le suggère Le Monde, les Français n'auraient pas voté de la même manière, et donc, ces suppositions n'ont pas grande valeur, consolez-vous.
Nous voudrions vous faire part de l'imminence de nos propos affectueusement vitriolés à votre égard, en espérant bien que vous réagirez (cf notre blog, Albertinon) nous comptons sur votre "droit de réponse" que nous n'hésiterons pas à citer le cas échéant.
Nous regrettons sincèrement les accusations qui vous sont portées et espérons apporter un peu de clarté grâce à votre réaction.
Ce blog a pour but d'expliquer pourquoi Monsieur Albertini n'aurait jamais dû être élu, pourquoi il serait bon de ne point le réélire, pourquoi vous n'avez pas de lisibilité, comme vous dites, quant à la suite des aventures municipales de Rouen; il se construira peitt à petit, il explorera bien des sujets. Merci de votre attention.
Très cordialment,
J Le Pitre
(le billet à votre propos sera mis en ligne dès demain matin)
Rédigé par : Jean Le Pitre | 19 juin 2007 à 22:13
si la proportionnelle avait été en place, le Modem aurai disposé de 41 sièges...
Rédigé par : Edouard lefevrfe | 20 juin 2007 à 10:17
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Le scrutin à l'allemande me plait bien :) :). Par contre, je ne comprends pas bien comment un scrutin proportionnel intégral à 1 tour pouvait permettre à l'UMP d'obtenir 333 sièges avec seulement 39% des voix ?? N'y aurait-il pas une petite erreur sur le site du Monde ?
La IV république est tombée à cause de la guerre d'algérie et de la nécessité d'un pouvoir fort. Je ne pense pas qu'un retour à un scrutin proportionnel intégral poserait problème aujourd'hui. Au contraire, la proportionnelle oblige à obtenir des "consensus" et une large adhésion.
Autre question hors-sujet : quid des municipales à venir ? Les élections se préparent longtemps à l'avance et je pense qu'il faut lancer la machine dès aujourd'hui :). Je ne suis pas militant au Modem mais j'aimerai bien que ce parti remporte un joli succès aux municipales. La victoire se jouera au centre, le Modem jouera le rôle d'arbitre.
Un Rouennais
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Rédigé par : Un Rouennais | 20 juin 2007 à 10:18
Succinctement, ne croyez-vous pas que le gros bémol en ce qui concerne la proportionnelle est que le député individuellement n'est plus choisi par l'électeur mais par le parti qui décide arbitrairement de le placer plus ou moins bien sur sa liste. Je pense que c'est un travers dangereux. Au moins dans le mode actuel les scrutins par circonscription permettent à l'électeur de repérer celui qui le représente à l'assemblée, de l'interpeler. Un député siégeant selon le mode proportionnel se doit-il de faire des permanences ? Non car il n'a pas de circonscription précise. Ce sont des suffrages sur le plan national qui, apportés à son parti, l'ont fait entrer à l'assemblée nationale.
Rédigé par : M le mot dit | 20 juin 2007 à 23:27
Votre blog est extra. Des sujets originaux et des analyses innovantes.
Je suis très heureux de l'avoir découvert aujourd'hui.
Continuons ce maillage, et cet échange d'idées, afin de porter haut ce nouvel élan d'émancipation et de renouveau démocratique, pour le bien de nos enfants et la grandeur de notre pays.
Cordialement.
Madou.
Rédigé par : Madou | 10 août 2007 à 17:23
"Sous la IVème République, il n'y avait, en réalité, qu'un pouvoir : l'Assemblée ; le Gouvernement n'existait plus, il était dominé, écrasé, phagocyté par le Parlement. Sous la Vème, il n'y a de nouveau qu'un pouvoir : l'exécutif, le Gouvernement ou plutôt le Président ; l'Assemblée ne joue aucun rôle, sinon de pure figuration.
D’autres moyens doivent être mis en œuvre si l’on entend vraiment dépasser l’étape de la démocratie traditionnelle de représentation pour réaliser la démocratie de participation. L’existence de cercles, de coopératives, de groupements représentatifs dresse en face du pouvoir central un réseau de « pouvoirs de compensation » qui impose des bornes à l’envahissement bureaucratique." (Pierre Mendès-France)
Régime parlementaire? Régime présidentiel? La question ne se résume pas à "proportionnelle ou pas proportionnelle" ni à "le MoDem aurait eu tant de sièges et gnagnagna", l'ambition est plus forte et le problème plus grave.
Rédigé par : TOUFOU | 04 septembre 2007 à 14:04
l'assemblée nationale est loin de la réalité de la nation, la proportionnelle serai plus réaliste des motivations nationales. Mais surtout l'élection de tel ou tel député doit être tout simplement mathématique et non un choix de personne et aussi la possibilité d'être candidat sans étiquettes, prioritaire en cas de victoire.
exemple car je suis aussi nul en explication qu'en français.
le modem remporte 40 sièges, les candidat qui aurront fait le meilleur score par une équation savante style nombre d'inscrit divisé, mutiplié par le nombre de voix, disons un calcul juste pour tout les mouvements.
il reste assez d'élection pour avoir son personnage locale a des postes de terrain
Rédigé par : feuillye | 06 septembre 2007 à 05:02
ET LE SENAT? On en fait quoi, au fait?
Rédigé par : TOUFOU | 06 septembre 2007 à 15:45
@TOUFOU
A l'évidence, ce vieux post vous inspire. Votre approche est juste, le problème dépasse largement la question de la proportionnelle. Pour le Sénat ? Déjà le suffrage des grands électeurs me paraît d'un autre temps et non démocratique et jusque là personne ne m'a encore démontré son utilité du Sénat).
Rédigé par : laure leforestier | 06 septembre 2007 à 16:23
VIEUX POST, certes mais remis au goût du jour par les interventions de Bruno Devaux (sur son blog) et la perspective d'échéances électorales.
En effet, le Sénat ne me semble pas une assemblée qui ait un jour prouvé son utilité. L'idée qu'un groupe de "sages" (entendez pré-retraités) puisse exercer un regard impartial sur la legislation me semble d'un autre âge. D'ailleurs, qui connaît vraiment le détail du rôle et prérogatives du Sénat?
Faut-il remettre en cause le bicamérisme et ne conserver qu'une assemblée nationale élue par le peuple et plus représentative? Le principe de représentativité des élus est-il légitime et a-t-il encore du sens?
Ce que je crains, c'est que, en dépit d'une évidente volonté de bien faire de M. Balladur et de M. Lang, la commission chargée de la réforme des institutions ne remette jamais à plat l'héritage gaullien, ce qui devrait même être une question d'ambition nationale, un grand chantier où les citoyens qui le souhaitent puissent s'exprimer.
Quant à la représentativité de l'assemblée nationale... que dire? Le système est loin d'être parfait et il permet de dégager une majorité de gouvernement. Le système français, à y regarder de près, est tellement compliqué qu'il faudrait PEUT ETRE revenir sur un point: choisir qui est élu au suffrage universel (le Président? l'Assemblée? et qui ne l'est pas (le Président? l'Assemblée?)
J'enfonce le clou, la lecture de "La République moderne" de Pierre Mendès-France est riche d'enseignement.
Rédigé par : TOUFOU | 07 septembre 2007 à 09:50