Vous en connaissez vous des gens qui ont voté Nicolas Sarkozy
? Forcément, en cherchant un peu... Avez-vous fait ce petit test, leur poser
goguenardement la question « Alors, toi qui as voté Sarkozy, t’es content
du président que tu as élu j’espère… » Dans la plupart des cas, nez
baissé, mine piteuse et explications embrouillées garantis !
Ce ne doit pas être une expérience toute personnelle
puisque le journal Marianne refait le match des présidentielles. Si le second
tour du scrutin se déroulait demain, Ségolène Royal serait élue avec 51 % des
voix. Ce sont principalement les centristes qui changent d’avis. Dans le même
article, j’apprends ainsi qu’à Rouen, Pierre Albertini regrette son ralliement
d’entre les deux tours à Nicolas Sarkozy, qu’il s’en mord les doigts : « Si j’avais su, qu’à partir d’octobre Nicolas Sarkozy gèrerait la France de cette manière,
j’aurais tourné sept fois ma langue dans ma bouche avant de l’inviter. »
Nan ? Sans déc… ? Parce qu’à moi on m’a toujours seriné qu’il était
visionnaire notre maire… Il n’avait pas vu le coup venir, il ne lisait pas
Marianne à l’époque ?
Tenez, c’est comme Bruno Devaux. Tout heureux qu’il était
cet été avec l’élection de son candidat, tout fier de nous le montrer sur sa
photo officielle de président, il titrait avec enthousiasme : Respect ! Tout joice qu’il était de
ce super manager qu’allait nous réformer ce pays figé dans ses archaïsmes
socialo-bolchéviques ! Mais peu à peu, le point d’interrogation vient
insidieusement remplacer le point d’exclamation dans les titres. Dès la fin
août, le doute commence à s’installer : En fait-il trop ? Faut dire qu’en plus de devoir défendre son
président, voilà qu’à leur tour les ministres commencent à gaffer. Il faudra
ainsi sauver la bourde Christine Lagarde : Rigueur or not rigueur? Et là, il trouve son créneau, le doute
shakespearien. Parce que toute cette affaire devient de plus en plus
indéfendable, ce qui nous vaudra lors de la venue du dictateur libyen à Paris,
le cultissime : Khadafi or not
Khadafi ?
Je comprends mieux maintenant pourquoi il a suspendu son
blog, l’exercice commençait à relever de la mission impossible. Voici donc
quelques titres auxquels vous avez échappé :
L’affaire du SMS – Cécilia
or Carla ?
Au salon de l’agriculture - Casse toi pauvre con or tire toi
salope ?
Ceci dit pour Neuilly, nous serions retournés dans
l’affirmation : Fuck you Martinon
AND fuck you Teullé !
Croyez vous que les Français dans huit jours seront aussi
frappés du syndrome de Gilles de la
Tourette ?
C'est vrai que la dégringolade à droite commence... Or la gauche devrait se méfier: c'est M. Sarkozy qui est rejeté, pas la droite. Et puis il suffit qu'il nous couve une petite maladie et il remontera... Ce n'est pas lui qui est idiot, ce sont les français qui n'ont pas écouté les mises en garde des centristes (car le PS n'a aucune réflexion : on leur mettrai mère thérésa à droite, ils diraient qu'elle est conne)
Rédigé par : Le Petit Grognard | 01 mars 2008 à 14:06
Pierre Albertini est brillant... comme une ampoule cassée avec ce type de déclarations. D'autant plus qu'il avait pas mal décomplexé les UDF de droite pour créer le PSLE où il n'est pas.
Nicolas
Rédigé par : Nicolas Vinci | 01 mars 2008 à 14:25
Bien écrit, j'ai beaucoup apprécié ! :-)
Rédigé par : OG | 01 mars 2008 à 14:26
Marianne a voulu jouer à "on refait la présidentielle" résultat : en n'ayant strictement, mais STRICTEMENT rien fait, marie ségolène passerait au deuxième tour avec 51 % Le Président, en ayant d'après ce que l'on entend dire de partout, mécontenté tout le monde, fait des réformes qui ne plaisent pas, en servant de putching ball à l'opposition mais aussi aux médias, récolterait....... 49 %
Donc ceci est la preuve, même si l'objectif de Marianne n'était certainemenbt pas celui là, que tous les sondages qu'on nous balance sont bidonnés ! totalement bidonnés !
Rédigé par : la vigie | 01 mars 2008 à 14:41
@Laure
Jai été "tagguée" ce matin, zoup, je te passe le relais !
Rédigé par : marie laure | 01 mars 2008 à 14:53
Albertini vieilli, il n'y voit plus goutte ?
En tout cas, merci pour le bulletin de vote, je sais maintenant pourquoi je me déplacerai le 9 mars :)))
Rédigé par : marie laure | 01 mars 2008 à 14:57
Ce sont justement ces élus et ces partisans qui la rancoeur au ventre, sront les plus violents à l'encontre de Nicolas Sarkozy :
http://emeyza.over-blog.com/article-17161115.html
Rédigé par : Emmanuel MEYZA | 01 mars 2008 à 15:27
Il est rassurant de penser que les plus grands défenseurs de Sarkozy du printemps sont aujourd'hui ses pires détracteurs. Néanmoins, le stéréotype est dangereux et bon nombre sont encore ceux qui souhaitent lui laisser le temps. Il n'est pas encore tomber... je pense !
S'agissant de Monsieur DEVAUX, je trouve tes remarques pertinentes. Bien-sûr, bien que charmant, ce monsieur me semble tenir ces temps-ci une attitude comparable à celle d'un âne qui recule ! Si ça tourne bien ce sera : "je l'ai toujours soutenu", si ça tourne mal : "je regrette mon soutien c'est pour ça que mon soutien était moins ostentatoire !.
Amitiés,
Pierre
Rédigé par : Pierre | 01 mars 2008 à 18:07
Merci pour l'organisation de la 1ere rencontre de la république des blogs de Rouen.-En ce qui concerne l'article, Debout la République prévient aussi depuis fort longtemps.C'est vrai nous étions génant à jouer les madames" Soleil"-meme que Bruno m'a dit devant un car d'anciens combattants que j'étais seul,seul, et esseulé.c'était en mai.En juin chacun à pu se démarquer officielement.Et voilà le résultat nous avons provoqués des regrets.Mais que ma conscience est limpide ce soir.merci.rémi.
Rédigé par : remi de rouen | 01 mars 2008 à 19:56
Un vrai déchaînement, Laure ;-)
Et un vrai petit bonheur à lire...
Rédigé par : guy76 | 01 mars 2008 à 20:42
J'ai personnellement des amis qui ont voté pour Sarkozy et d'autres qu'il insupportait. Selon mes amis "sarkozystes" en mai 2007, il fallait redonner du dynamisme à la France, c'était le principal argument. Pour moi, la méthode "Sarko" a toujours consisté à papillonner dans tous les sens, en zappant de sujet en sujet sans jamais en traiter un seul vraiment à fond. Ce qui contraste manifestement avec la méthode Fillon. Alors que se passera t-il après les municipales si celles-ci se révèlent être un camouflet terrible pour la droite? Peut-être que les élus, terrorisés apparemment pour le moment se révolteront contre leur "empereur"... Peut-être qu'en jouant les "Caliméro" (tout le monde m'en veut...), Sarkozy réussira à remonter sa côte de popularité. Je pense qu'aujourd'hui de nombreux scénari sont envisageables.
C'est un peu comme en Bourse finalement: il est regrettable que nombre d'élus centristes, dont P. Albertini, n'aient pas su anticiper le crack actuel, pourtant prévisible de mon point de vue personnel.
Rédigé par : JF le démocrate | 01 mars 2008 à 21:02
Mouais....
en tous les cas, pendant que sarko fait le clown, sous le feu des projecteurs, l'autre, François "machin", met en place les réforme droitière dont certaines sont soutenues à l'assemblée nationale par le modem "enfin ce qu'il en reste".
Qu'on arrete de dire que ce mouvement reste au delà du clivage "gauche droite". en ce qui me concerne (mais peut etre suis -je bête, et en plus je ne fais pas partie de ceux qui "écrivent bien" donc pas dans l'élite des blog", tant pis, ..... en ce qui me concerne donc, le modem (et toutes ses composantes) reste à droite !!!
La preuve : Bordeaux !!! Dois - je en dire plus ?
Rédigé par : fredéric Quillet | 02 mars 2008 à 05:21
C'est qui Bruno Devaux?
Non, sans rire:
Qu'est-ce qu'il a fait ici, à part lancer une plaisanterie du style: "Combien faut-il de sales réactionnaires bolchéviques, ces infames barbus couteau entre les crocs contre l'inexorable progrès de notre société moderne et chrétienne, pour changer une ampoule?"
(Au fait, combien faut-il de Bruno Devaux pour changer une ampoule? Ben il en faudrait un second, l'original étant trop occupé a tenir ses mains contre sa bouche comme le lui ont demandé tous ses amis)
Rédigé par : Jean Le Pitre | 02 mars 2008 à 09:21
qq images de la république des blogs
http://martinefruit.unblog.fr/2008/03/02/putch-municipal-a-rouen/
Rédigé par : Le Major | 02 mars 2008 à 15:17
Eureka!
Rédigé par : fredéric Quillet | 03 mars 2008 à 13:08
Je ne savais pas qu'on faisait le bilan d'une présidence au bout de 8 mois et à l'aune des sondages?!?... qu'une élection municipale est un 3e tour des présidentielles?!?...
C'est votre vision de la démocratie et des institutions? Je suis désolé, ce n'était pas à Sarkozy de développer Rouen, c'était votre rôle. Et c'est sûr que vous êtes bien meilleure visionnaire que le maire, du nihilisme politique ici, auquel vous participez plus qu'activement.
Rédigé par : Iroquois | 05 mars 2008 à 00:54
Rouen était une superbe ville centriste, à ce qu'on disait, avec Lecanuet à sa tête... Le centrisme représente des valeurs auxquels Albertini a voulu dérogé... Bien mal lui en a pris je crois, et c'est regrettable.
Rédigé par : Hakim | 06 mars 2008 à 23:49