Blog de Laure Leforestier

After

Pour finir en beauté, après la réunion

Jeudi 7 juin à 19h30

Halle aux Toiles

Concert de soutien avec le groupe Carny Barker .

Du funk donc, et des idées neuves !

La politique en musique, c'est quand même plus chouette quand c'est pas Mireille Mathieu !

Réunion conviviale !

Télécharger l'invitationTéléchargement venez_decouvrir_le_modem.pdf

Le petit roi d'Yvetôt

Le maire d'Yvetot,  Philippe Decultot, sans concertation ni échange de vue avec son équipe, a retiré à Marie-Christine Levaillant, première adjointe en charge des affaires sociales et de l'insertion, sa délégation pour motif de se présenter, sans son accord, comme suppléante de  Jacques Rollet aux législatives de la 10° circonscription de Seine-Maritime. Que doit-on comprendre ici ? Geste de dépit de la part d'un élu qui souhaitait l'investiture UDF il y a quelques semaines avant de se rallier à la candidature du candidat UMP ?

Je donne ici la parole à Marie-Christine Levaillant :

M’adressant aux électeurs, je précise que la candidature de Jacques Rollet et la mienne comme suppléante se situent clairement dans l’ UDF-Mouvement Démocrate (MoDem) fondé par le président de l’UDF François Bayrou pour qui j’ai fait campagne lors de la présidentielle.

De ce fait je ne cautionne pas les ralliements centristes à l’UMP, à titre  individuel et utilisant le sigle UDF au seul profit du candidat de la droite Alfred Trassy-Paillogues aux législatives.

L’UDF-MoDem, que je représente, maintient une attitude réfléchie et mûrie depuis 2002 et concrétisée par un vote centriste important à la présidentielle : je défend le dépassement des clivages droite-gauche et une conception neuve de la démocratie.

Les électeurs centristes peuvent peser et faire valoir leur conception du débat politique et de la pratique politique locale et nationale lors des législatives. C’est un appel à voter pour Jacques Rollet, le candidat investi sur la 10° circonscription. Une force centriste sans exclusive ni de gauche ni de droite est nécessaire au Parlement national. Il est nécessaire de voter pour des hommes et des femmes voulant défendre les citoyens avec indépendance. 

J’exerce des responsabilités politiques en tant que première adjointe au maire à l’action sociale et à l’insertion depuis 12 ans:

-Vice-présidente du CCAS d’Yvetot.

-Vice présidente de l’Hôpital d’Yvetot.

-Présidente du CLIC (centre local d’information et de coordination pour la personne de plus de 55 ans- réseau Gincaux). 

-Présidente de la Mission Locale (insertion des jeunes 16-25 ans dans le travail) du secteur Caux-Austreberthe.

Je dénonce la manière dont a été porté au niveau national et local le projet gouvernemental de la Maison de l’Emploi dont fait état le député sortant UMP: démarches forcées et électoralistes générant un affaiblissement des structures existantes et opérationnelles, pourtant parfaitement accessibles aux publics concernés, au profit d’une structure supplémentaire peu adaptée aux besoins et entraînant la fermeture de l’Assedic d’Yvetot et de plus dépossédant la ville-centre de ce service. Il s’ensuit des surcoûts financiers imposables aux habitants. La difficulté demeure pour les personnes sans emploi. Les structures telles que la Mission locale ne demandaient qu’à être renforcées.

Les Yvetotaises et les Yvetotais savent que ma candidature n’est en rien dressée contre le Maire d’Yvetot quoiqu’il en  dise et que laisse entendre  la presse. Il s’agit d’un engagement sur un projet d’idées et d’enjeu national. Il n’est pas question de concurrencer qui que ce soit ou d’une manoeuvre politicienne. Le parcours que j’ai effectué vers cette candidature suppléante l’a été dans la clarté, au sein de l’UDF devenu UDF MoDem ainsi que vis-à-vis des personnes concernées.

Il est aisé d’attiser de tous bords les rancoeurs dans ce contexte à des fins électoralistes, soit législatives, soit municipales.  Je m’y refuse et c’est la raison pour laquelle aucune polémique n’est venue à ce jour de mon fait. Cela dit je tiens à faire ces mises au point aujourd’hui en toute honnêteté. J’ai toujours été au service des habitants de cette ville.

Ma seule ambition : servir la collectivité sans esprit partisan et avancer des projets dans un esprit d’ouverture, de dialogue et de respect des citoyens de toutes conditions.

Je suis sincèrement désolée pour ce coup bas infligé à Marie-Christine. Ceci dit quand on lit certains commentaires sur ce blog, on devine que certains sympathisants UMP préfèrent l'excommunication à la confrontation d'idées dans le respect du débat démocratique...

"Voir Yvetôt et mourir" : Gustave Flaubert dans le dictionnaire des idées reçues.

 

Dont acte

J'ai reçu ce matin au courrier une lettre de Pierre Albertini annonçant sa démission  la présidence de la fédération UDF 76. J'ai pris également connaissance sur son blog de son désir de vouloir participer au débat d'une autre manière, hors du parti  UDF Mouvement Démocrate.
Je prends acte de ces décisions et je salue l'honnêteté intellectuelle du Maire de Rouen qui assume ainsi la logique de ses actes tout en refusant de rejoindre Hervé Morin et le PSLE.
Je ne partage pas l'analyse de Pierre Albertini sur les choix de François Bayrou : comment parler d'un pacte de législature quand on a assisté à de simples débauchages ? Quand les députés sortants, pour bénéficier de l'étiquette majorité présidentielle doivent faire acte de totale allégeance au nouveau gouvernement ? Je pense au contraire qu'il est plus que jamais indispensable que des hommes et des femmes politiques affirment haut et fort leur indépendance pour défendre les citoyens.
Je considère enfin, que ces derniers évènements lèvent définitivement toute ambigüité sur l'orientation de ma candidature aux élections législatives : ni à droite, ni à gauche, mais bien au centre dans le respect des électeurs et du débat démocratique, en adéquation totale avec le projet de François Bayrou.
Je souhaite donc que la presse locale bannisse  de son discours cette expression "primaire à droite" impropre à décrire la réalité de la situation politique rouennaise.

Baptême

Ca commence par une longue ovation, vibrante, immense, interminable. L’hommage de 6 000 personnes rassemblées au Zénith de Paris en ce jeudi 24 mai, hommage à François Bayrou, cet homme politique qui reste debout, qui ne renonce pas, malgré la karcherisation de son parti.

« Si un certain nombre de parlementaires vous abandonnent, c’est dommage. C’est un incident. Mais si vous abandonnez une idée, l’idée dont vous avez vécu, ce n’est pas un incident. C’est un suicide. » Prononcée par André Malraux en juillet 1952, face à une trentaine de députés qui désertaient le parti gaulliste pour de petits arrangements parlementaires, cette phrase garde toute son actualité.

Hier soir, la salle était emplie de citoyens courageux, motivés, qui veulent encore et toujours, défendre une autre idée de la politique. Isolé François Bayrou ? 24 de perdus, 75 000 de retrouvés !Qui sont-ils ces nouveaux adhérents, qui en situation de crise, s’engagent, parfois pour la première fois, en politique ? Des internautes avant tout, étant donné le mode d'inscription, de toutes provenances sociales, de tous âges, de droite comme de gauche.

Qui défendra les citoyens dans les années à venir ? Le PS empêtré dans ses contradictions, ses guerres claniques, qui offre le spectacle pitoyable de sa décomposition et de ses querelles de chefs sous l’œil navré du peuple de gauche ? Qui dénonce aujourd’hui la mainmise de l’Elysée sur les médias, les cadeaux fiscaux aux plus riches qui continueront à accroître la dette, les mesures anti-sociales comme cette « franchise » sur les soins médicaux ? François Hollande, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn ? Non, qu’ils reposent en paix…

C’est au Modem que ça se passe et ça démarre avec 535 candidats en campagne législative, de nouveaux visages en politique, modernes dans leur approche de la démocratie. Etre député ne passe pas par des promesses électoralistes et démagogiques trompeuses, les Français ont besoin d’être représentés et défendus par des parlementaires à plein temps et pas des cumulards ni des godillots (toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite …).

Alors de plus en plus motivée par ce que j’ai entendu hier soir, je veux porter haut et fort ce message, et à voir comme vous manifestez de plus en plus nombreux votre soutien et votre intérêt pour notre démarche, je ne doute pas que nous réussirons ensemble.

Et n’oubliez pas, ce soir 18h, café Les Antilles (place de la Pucelle) pour débattre ensemble !

Covoiturage

Si vous souhaitez aller au Zénith de Paris jeudi 24 mai à 18h pour le lancement du MoDem et la présentation des candidats aux législatives, il y a possibilité de profiter d'un co-voiturage. Contactez par mail avant mercredi 12h la permanence de l'UDF Modem : [email protected] ou appelez Matthieu Amelot au 06 12 49 09 18.

Après un si long silence

Mutisme total depuis le 4 mai. Ce n’est pas tant le résultat (prévisible) du 2^e tour des présidentielles qui m’a laissée sans voix mais plutôt ce qui a agité l’actualité locale ces derniers jours.

Allez, on positive et on se dit que ce que dénonçait François Bayrou pendant la campagne présidentielle à propos des collusions avec les pouvoirs financiers et médiatiques  ne va pas, ne peut pas, ne doit pas arriver. Et que l’actuel gouvernement qu’on nous concocte sera un gouvernement d’ouverture et non pas de débauchage, si, si, il faut y croire…

Il y a quand même des bonnes nouvelles : le Modem est lancé et recueille un grand nombre d’inscriptions (60 000 au compteur à ce jour). Et moi, mais ça on le savait déjà, je suis la candidate du Modem à Rouen !

Accueil des nouveaux adhérents à l’UDF

Samedi matin, rencontre avec les nouveaux adhérents à la permanence de la rue Alsace-Lorraine. Depuis 2004, l’UDF 76 a su mobiliser et fédérer de nouvelles énergies, et depuis quelques mois, l'actualité de la campagne présidentielle et la personnalité de François Bayrou déclenchent chaque jour de nouveaux contacts. 

Chacun s’est présenté tour à tour lors de cette rencontre, a décrit son parcours et ses motivations pour avoir adhéré à l’UDF. La diversité des personnalités et des itinéraires témoigne de ce besoin de rassemblement par-delà les clivages politiques. Ce qui à l’évidence réunit l’ensemble des participants c’est d’abord l’envie de trouver un lieu de dialogue, de liberté et de respect de la parole de l’autre, d’un lieu qui laisse la place au débat. C’est aussi une conscience aiguë de l’état actuel de  la  France et de la nécessité de trouver ensemble les remèdes aux maux qui l'assaillent : endettement, retraites, emplois, Europe en panne... Et c'est surtout l'espoir de faire bouger les lignes et de donner un grand bol d'air à la démocratie française.