Le spectacle La
cathédrale de Monet aux pixels reprend ce soir et jusqu’au 15 septembre.
« Encore la même chose ! » réflexion que j’entends ou lis lis de ça
et là…
Un peu de pédagogie ne fera pas de mal :
1ère étape : en 1996, deux américains,
Golan Levin et Paul Debevec viennent à Rouen et photographient la cathédrale
depuis l’endroit où Claude Monet l’avait peinte un siècle plus tôt, à savoir la
salle Georges d’Amboise au premier étage de l’ancien bureau des Finances,
actuellement Office de Tourisme. De retour en Californie, ils conçoivent une machine appelée
« Rouen revisited » qui modélise les vues de la cathédrale sur laquelle
sont projetés les tableaux de la série de Claude Monet.
2ème étape : En 2002, quatre villes (deux
britanniques et deux françaises, Amiens, Canterbury, Rochester et Rouen)
s’associent dans un projet européen « cathédrales en lumière ». Les
quatre cités possèdent toutes une cathédrale et chacune sa propre identité et
sa propre histoire. Dans le but de prolonger la durée de séjour des visiteurs
sur leur territoire, les partenaires décident de proposer chacun un spectacle
lumière gratuit à la tombée de la nuit sur leur cathédrale. Rouen et Amiens
décident de travailler avec les mêmes créateurs, Jean-Michel Quesne et Hélène
Richard de la société Skertzo.
Amiens avait démarré dès fin 99 un spectacle sur sa façade proposant une
restitution des polychromies des portails de la façade principale. Le projet
européen leur permet d’améliorer la technique des projections mais le spectacle
reste sensiblement le même.
A Rouen, inspirés par l’initiative de « Rouen
revisited », nous passons commande d’un spectacle qui devra rappeler le
travail des séries de Monet. C’est à l’été 2004 que les rouennais découvrent le
travail de Skertzo. Ce projet n’aurait pu voir le jour si nous n’avions pas
obtenu les financements de l’Europe (450 000 euros d’investissement en machines
et création, 100 000 euros par saison en fonctionnement). Le public répond présent et au fur à mesure des
saisons s’élargit d’une audience très locale à l’origine à une audience de plus
en plus touristique (français d’autres régions, touristes étrangers).
A Poitiers, voilà 10 ans qu’ils voient leur collégiale en
couleurs, à Amiens 8 ans et le Mans entame sa troisième année.L’économie touristique (n’en déplaise aux rouennais
râleurs) a une forte incidence sur l’économie de notre agglomération : 15 000
emplois liés aux tourisme, des retombées économiques annuelles chiffrées à plus
de 200 millions d’euros.
Depuis la fin 2004, je rêve de faire évoluer ce spectacle
vers quelque chose d’encore plus contemporain (par exemple faire mixer des Dj’s
le vendredi soir en impro face au spectacle). Ceci ne peut s’imaginer pour les
auteurs dans le contexte actuel, les droits des artistes sont protégés et il
faudrait donc passer une nouvelle commande. Et tout ça ne m’empêchera de passer
y faire un tour en soirée, profiter du « trip » gratuit et si j’en ai
marre de la bande-son, j’écouterai une sélection sur mon MP3.
Si parmi les rouennais râleurs, il y en a qui peuvent me
trouver des financements, je suis preneuse…
Tout ce qui aurait pu être fait sans l'achat du Marité, quand même!
Rédigé par : Albertinon | 29 juin 2007 à 22:04
tout ce qu'on aurait pu faire avec l'argent du fcr, tout ce qu'on aurait pu faire avec l'argent des cantines, tout ce qu'on aurait pu faire etc. albertinon tu dérailles, tout ce que j'aurai pu faire au lieu de lire vos conneries
Rédigé par : jacques ballutin | 29 juin 2007 à 22:55
Ben j'ai pas le souvenir de vous avoir mis un revolver sur la tempe et vous avoir forcé. Evitez moi, de grâce!
Rédigé par : Albertinon | 29 juin 2007 à 23:16
personnellement, j'ai tjrs autant de plaisir à voir ce spectacle, à chaque fois je découvre des choses.
De +, les raleurs devraient prendre conscience des incidences sur le tourisme: ça permet de faire de rouen, plus qu'une ville étape où les touristes restent 2 ou 3 heures, grâce à ça un nombre important décident de rester une nuit ds notre ville
Rédigé par : Edouard Lefevre | 02 juillet 2007 à 11:35