Lu ce jour dans Profession Politique :
Rue de Solférino, on
s’arrache les cheveux pour savoir comment parer les efficaces manœuvres
présidentielles. Il y a eu d’abord une ribambelle de ralliements. Il y a eu ensuite
une flopée de personnalités draguées haut et fort, avec plus ou moins de
succès, d’Hubert Védrine à Jean-Yves Le Drian, en passant par Jack Lang ou
Julien Dray. Et il y a eu enfin les vrais gestes, "gratuits" et
authentiques, octroyés par le pouvoir élyséen, qui sont sans doute ceux qui ont
fait le plus de mal au PS, telle l’offre du poste de président de la commission
des finances au fabiusien Didier Migaud.
Résultat : voilà les socialistes condamnés à inventer une nouvelle façon
de s’opposer, "subtile et constructive", selon l’expression
d’un membre du bureau national. De Hollande à Strauss-Kahn, la plupart des
ténors du PS jugent en tout cas totalement dépassée, voire "dangereuse",
la tactique de "l’opposition frontale" prônée par Fabius.
"S’opposer à tout, tout le temps, sans nuance, ce serait le meilleur
moyen de nous retrouver dans l’opposition pour vingt ans", assène un
proche de DSK. Le problème, c’est que les partisans de Laurent Fabius répètent,
eux, que c’est la violente campagne contre la TVA sociale, une mesure débusquée par le député de Seine-Maritime, qui a sauvé la mise d'au moins soixante députés socialistes...
Laurent Fabius, sauveur du parti ? Désirs d'Avenir 76 nous rafraîchit la mémoire dans un
post intitulé « Qui a dit ? » :
Qui a écrit à propos du sauvetage de la sécurité sociale :
"Un
financement équitable et pérenne devrait venir compléter ce dispositif, avec,
par exemple, l'établissement d'une cotisation sur la valeur ajoutée, à taux
faible, se substituant aux actuelles cotisations sociales patronales. Une telle
réforme viserait à alléger le poids des charges sur le travail, mais aussi à
renforcer l'assise financière de la Sécurité Sociale."
Réponse : Laurent FABIUS
Je t’aime plus, moi non plus. Y’a des jours comme ça où on
est content de pas être militant au PS…
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