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12 septembre 2007

Commentaires

benji

désolé, mais il est vrai qu'on ne peut se contenter d'une société policée ou vidéo surveillée, cela me remet en mémoire cette série anglaise avec cet acteur prisonnier d'un village... Le malaise est bien plus profond, je suis travailleur social je sais de quoi il retourne. Mais, pour attaquer le probleme, il faut peut etre commencer par un moyen ou un autre.
Quand je pense qu'il faut jusqu'a faire du coatching auprès de ces jeunes pour simplement leur apprendre à marcher et à parler sans beugler, je modère mes propos mais à la base n'y a t-il pas des parents cencés éduquer?allons nous devoir créer des écoles des parents? comment faire pour que chacun assume ses responsabilités ? vastes questions de société....Fracture sociale, moi non plus je n'ai pas envi de vivre comme dans les romans de science fiction, mais je ne partage pas du tout le mode de vie de ces jeunes dont la vie est tellement confondue avec l'univers des jeux ultras violents, d'une vie completement déconnectée du réel et présentée par les médias comme la norme avec des valeurs fantasques que cela donne peine à voir, la société du paraitre, une partie s'en sort, ue grande majorité heureusement, une autre partie se suicide, quant à la dernière elle donne des psycho-socio-pathes sans fois ni lois. C'est avec ces derniers que je me trouve confronté professionnellement parlant la seule thérapie valable étant le rappel constant à la loi, le tout permis n'est qu'une vaste escroquerie intellectuelle

François

Quart de final de la coupe du monde de foot. Les étourneaux s'abattent sur les voitures en circulation rue Didot, à contre-sens. Le jeu de ce soir : deux sur le trottoire de gauche qui courent, deux sur le trottoire de droite pareil, et trois qui sautent sur les voitures pour passer au dessus à la volée. Applaudissement des lattéraux quand un saut- per est réussit. J'appelle le commissariat. Réponse : désolé, on ne peut pas venir, on est occupé partout, ça part en vrille. Je sors. Barrière de chantier disponible, je ferme la rue et redirige la circulation d'un autre coté où il n'y a qu'un feu d'artifice (sauvage aussi, lais plus calme). Les étourneaux arrivent. Discussion. Mains ouvertes. Discussion encore. Discussion toujours, pour que tout ça se calme, j'ai une vingtaine de clients dans le bar et je ne souhaite pas qu'ils viennent. Discussion toujours. Conclusion "toi ça va mais c'est parcequ'on t'aime bien".
Conclusion perso, NON transferable dans une zone ratée sur le plan urbanistique : Parler, écouter, respecter, le tout les mains ouvertes vers le ciel. Pas fermées comme des poings. Pas les bras croisés en signe de fermeture. Parler, et encore parler. Gratos. Parceque je ne suis ni policier, ni travailleur social mais simplement commerçant. Alors parler, parceque ma seule "arme" c'est mon barratin.
En plus, les étourneaux, j'ai du mal à les supporter, c'est vrai, mais je les aime bien aussi. Et que comme des étourneaux, ils le sentent...

Albertinon

Il y a des termes dans ce témoignage qui me mettent mal à l'aise (coloniser pour n'en citer qu'un) et alignés sur les sous-entendus (des jeunes qui viennent forcément de banlieue pour mettre à sac notre ville si propre et saine) ils procurent une impression de trait forcé afin de ressortir le vieux truc de l'insécurité, d'exagération par la méfiance.
Bref on évitera de mettre en doute ce "témoignage" ni d'enfoncer son auteur en pariant sur sa paranoïa, car on a de la peine pour son malaise, mais il faut condamner fermement et par avance quiconque voudra profiter de ladite inquiétude pour en tirer bénéfice sans changer les choses ultérieurement.
D'abord rappeler à certains que les jeunes ça a toujours été une espèce bizarre et chahuteuse, tonitruante, bebête, agaçante, gonflante, effrayante aussi. C'est jeune et c'est con, et ça fera tout pour faire yèsh les vieux d'au moins 22 ans et demi.
Ensuite, pour opérer à une pacification, il y a un travail à faire dans les deux sens. Certes, sur le terrain, calmer les ardeurs juvéniles, éduquer les masses boutonneuses. Mais aussi apaiser les esprits de l'autre côté, leur apprendre à accepter la présence des jeunes poulains piaffant d'imbécilité, et à n'en ressentir aucune inquiétude.
Arrêter d'exagérer, de dénigrer, de rejeter, d'un "camp" comme de l'autre, sera le début du "retour au calme".
(PS: je suis quotidiennement sur cette place [très laide en effet, merci Lecanuet] et même si l'on y voit constamment des tas de jeunes qui s'interpellent, c'est vraiment très très rarement qu'on y ressent une tension, dailleurs on ne peut pas non plus vivre dans la crainte du prochain chahut, car ces petits cons, ils n'y pensent pas)

Monsieur Julien

C'est un témoignage assez édifiant en effet. Pour ne rien vous cacher, je ne suis pas contre la présence policière et les caméras. Je n'ai rien à me reprocher et je ne vends rien d'illégal :-)

On ne dira pas qui à mis les caméras, hein ?
Mais si on met des caméras et pas de moyens humains derrière, ça devient une télévision pour fonctionnaires de police :-)

Cette place (Place Foch) était bien mieux avant avec le monument aux morts, transféré place Carnot rive gauche.

Je ne suis pas sûr que ce soit Jean Lecanuet qui est décidé de changer l'aménagement de la place. Enfin...aujourd'hui, c'est une grosse bouche de métro quelconque. IL faudra la repenser et surtout mettre un peu d'ordre.
S'il y avait des agents de sécurité, il n'y aurait pas ce problème. Mais avec la droite, c'est toujours moins de personnel...alors aujourd'hui, c'est le grand n'importe quoi !


ciboulette

bonjour, j'arrive avec ma lanterne et mon esprit de contradiction. Pardon d'avance... Ce type de bagarre, il y en a eu, il y en a, il y en aura. Il ne faut pas stigmatiser ce genre de fait.. Je me souviens des récits de mes grand-pères, de mon père qui me racontaient les folles équipées des WE et des fins de bals en forme de bagarres généralisées., avec des dents qui volaient et des cocards assurés. Il y avait des bandes rivales partout, à la ville comme à la campagne... C'est comme ça depuis la nuit des temps, cela fait partie de l'humain. Dans toutes les tribus, les jeunes s'affrontent un jour ou l'autre, puis les clans, puis les villages. En montant ces faits comme des évènements exceptionnels, on influence la population qui se dirige vers l'extrème ou au mieux qui vit dans la peur et dans la hantise des jeunes. En exigeant la tolérance zéro, on crée des frustrations qui conduisent à des refoulements, inévitables ouvertures à de la violence en paquet, déversée comme de la grêle sur un champ de vigne.

le paladin

ciboulette a bien raison...

Les caméras cela coûte chers et cela n'arrête pas les "étourneaux". C'est purement politique pour rassurer les familles et les usagers.
Les anglais, des pros en la matière, commencent à y voir les limites. et surtout les plaintes des usagers qui se demandent bien à quoi en réalité elles peuvent bien servir. de fait dans les jours qui suivent l'installation il y a une baisse spectaculaire puis petit à petit, avec capuches, bonnets, etc... les choses reprennent de plus belles.

Les familles aujourd'hui sont le prétextes des politiques (de droite) pour nous affubler de caméras, de radars, de policiers, de surveillances,...

Albertinon

Monsieur Julien, je suis fort surpris que vous souhaitiez une ville avec un gendarme au coin de chaque rue et des caméras qui zooment dans votre deux pièces cuisine.
Voulez vous d'un Rouen de type Disneyland?
Jusque dans les années quatre vingt il était dangereux de se promener dans le quartier croix de pierre, la nuit surtout, les agressions était plus que fréquentes. Ailleurs encore, on se faisait charrier par les m@quere@ux des pµtes de la rue Martainville.
Mais tout cela s'oublie, et il y a toujours des courtes-mémoires pour marteler que c'était mieux avant.
Comme le dit Ciboulette des bagarres à la noix il y en a toujours eu. Mon beau-père soi-même était un de ces blousons noirs qui faisaient des descentes dans les bals populaires et cassait du minet(il en garde une honte éternelle croyez le bien)
Moi non plus je ne trafique en rien, cette insinuation ne vous honore guère, mais je n'ai pas envie de ne pas pouvoir traverser deux rues sans croiser des agents ou aviser l'objectif d'une caméra sur moi. Comme le dit Monsieur Césari lui-même cela ne fait que déplacer le problème, là où vous n'habitez pas, là où les violences urbaines ne vous concernent pas.
Comme le dit Madame Le Forestier dans son billet, il est nécessaire de calmer tout le monde.

Monsieur Julien

Cher Albertinon,

Je suis désolé d'avoir fait une petite sortie réactionnaire. Mais bon, c'est ça aussi monsieur Julien :-)
Je souhaite une ville, non avec des gendarmes avec des matraques et des flingues ou avec des policiers qui jouent les shérifs le coude à la portière, je voudrais des gardiens de la paix au sens originel, des îlotiers plus précisément. Je veux de la prévention et qu'on on dise dire à un jeune con qu'il est un con. Au tagueurs de leur dire : tu prends un seau et tu vas nettoyer tes m*** !
Au lieu de rentrer dans le pathos des délinquants, il faut recadrer les fauteurs de trouble.

Je ne suis pas un ennemi de l'ordre, vous savez. Et si on peut se passer des caméras tant mieux !

C'est pas très de gauche de dire ça, hein ? (rires)

Bien à vous.

Monsieur Julien

Merci de supprimer le commentaire de 12h55.

aldrin feuillye

Les noms d'oiseaux arrivent, des étourneaux mes gamins, nous voilà bien, les forces de l'ordre ont souvent que quelques années de plus, plus de force que d'ordre.
Je suis pour et j'ai même poussé l'installation des caméras dans les lieux publiques, les pigeons ont ainsi un souvenir qui aidera la justice a trancher en cas de litige. Les gaulois se sont toujours batus pour un oui ou pour un poisson. La violence né de la premier claque, les mentalités ont encore beaucouq a apprendre. Elles remplacent les témoins qu'étaient a leur fenêtre, elles découragent les artistes de la bétise et encore, le domaine n'a que des sommet.
Pour les lieux privé je rapelle que l'image se trouble. Notre caméraman dois chercher par lui même les groupes ou personne à risque.
Six minutes c'est un bon chiffre d'intervention pour la picole, quant ils arrivent, je ne compte plus les bourdes journalières, vivement Robocop chez soi pour ne plus avoir peur.

Depuis que je suis rentré à Rouen, je suis surtout surpris de la lacheté des témoins et l'effet de meute acharnée, le temps des chevaliers et du petit duel au petit gris a bien changé.

Ce ne sont donc pas des caméras de télésurveillance mais plutot une piece a conviction dans l'espoir qu'elle ne soit pas utiliser aux asises.

L'expérience a été plus que concluante a Dublin, ou chaque citoyen avait sur son poste le chanel de sa rue.

a plus tard

Karl•Kani

Ce texte rempli de clichés est à vomir. D'ailleurs, je trouve ça assez étrange que cette information n'ait pas été relatée dans la presse locale ou dans le journal régional. D'autant plus qu'il y a eu récemment à paris des événements à celui-ci....

aldrin feuillye

aldrin feuillye arrête de signié aldrin feuillye, c'est lourd et une adresse IP n'est pas anonyme alors trouve un speudo diffèrentj j'ai beau être en accord avec vos textes mais je préfère la simplicité et la vérité dans les dialogues.
bon pour les autres lecteurs c'est très facile, l'un écrit mal et réforme la langue a chaque mot, l'autre il écrit bien l'ancien, là dessus j'ai ma signiature et mon style.
Pas a vomir mais bon pour journaliste d'ici, de la recopi classique, au moin le texte a déjà était corrigé mille et une fois, un tableau verni

Frédéric CROCHET (FredHook)

Le probléme est le même dans les lycées où il n'y a pour ainsi dire plus d'adulte et pas de caméras...
Exemple que je connais bien: Sembat à Sotteville...
L'an dernier: insultes et intrusions en nombre: personne ne fait rien...

Frédéric Kelder

Oui pour les ilôtiers mais je n'ai pas d'avis aussi tranché sur la vidéosurveillance... ce serait quand même bien pratique de pouvoir identifier tous les voyous et les bancs de poissons agressifs... De plus, la mairie ne peut avoir la main que sur la police municipale, or dans cette affaire c'est de la Nationale dont on a besoin. Mais je vous rappelle que la majorité Français souhaitent, semble-t-il, toujours moins de fonctionnaires, sans doute préfèrent-ils les machines ?

aldrin feuillye

Voilà hier qui était demain

les enfants jouent de la vidéo

http://www.dailymotion.com/search/rouen/video/x304z6_chicag-contre-la-bac-le-havre-76_ads

quelques feux d'artifices pour simuler une guerrilla urbaine entre le gueto et la bac, les forces de l'ordre ont du certainement été inviter, plus de force que d'ordre malheureusement, vivement le retour des gardiens de la paix. La farce est sorti de la dinde, le gout n'est plus le même.

a plus tard

Arnaud

"Comme d’habitude, sur cette place mal conçue, juste à la sortie du métro, des jeunes errent sans autre but dans la vie que d’importuner les passants, injurier les filles, traîner en bandes, faire leur trafics, exhiber des fringues de marques, arrivés là en fraudant bien sûr dans les transports en commun, se jouant de toutes les lois et règles d’une société civilisée."
Je rêve, on doit pas habiter la même ville, vous voulez peut-être parler de Roanne ? Ou alors c'est un fake. Non mais vraiment n'importe quoi... (je me fais plutôt ce genre de réflexion qand je vois des banquiers, des avocats d'affaires, des types du MEDEF, des gens de la pub...)
De toute façon, tous les jours la ville est paralysée par les bouchons et j'ai jamais vu un seul agent de la circulation y remédier, alors une petite bagarre.

En tout cas j'ai rarement autant rigolé, merci à Grand Rouen pour le lien!

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