Prolongation
de mon aventure vénusienne de la semaine passée, j’étais invitée hier soir au
club de la presse Haute-Normandie.
En effet, Emmanuel de Moutis et Jacques
Rosselin se déplaçaient pour présenter l’hebdo Vendredi et j’étais à cette
occasion la régionale de l’étape. Il y avait là des journalistes de la presse
quotidienne, de la presse institutionnelle, de la presse d’entreprise et des
communicants.
J’ai le grand plaisir de retrouver
Sébastien passé de l’autre côté du miroir, venu nous raconter son travail sur
le site internet de Paris-Normandie. Nous échangeons sur nos nouvelles vies, je
lui conte mon regret de GrandRouen et la constatation que personne n’aie eu envie
de reprendre le flambeau. Ce blog -qu’on l’ait apprécié ou non- constituait d’une
certaine manière l’épine dorsale de la blogoboule locale qui depuis, s’étiole
et s’ennuie.
Jacques Rosselin présente la philosophie de
son canard. Naturellement, le débat s’oriente à un moment vers la pérennité de
la presse papier, et aussi de la relation particulière des blogueurs avec
ladite presse. Et tous de se rassurer, les blogueurs ne sont pas des
journalistes, rien ne peut remplacer le journalisme. Paranoïa aigüe ? A
cet instant, Sébastien devient couleur muraille et je me sens la seule qui ne
soit pas du clan (la seule à pisser de la copie bénévolement en clair). Qu’à
cela ne tienne ! Je connais mon Narvic par cœur dans le texte ! Et je
leur explique gentiment que les blogueurs n’ont pas prétention à être
journalistes mais que souvent ils peuvent éprouver une certaine défiance
vis-à-vis d’une presse tenue principalement par de grands groupes. Et puis, ça
ce n’est pas moi qui le dit mais Jacques Rosselin, les blogueurs, ils peuvent
écrire ce qui leur chante, ils n’ont pas de compte à rendre à une hiérarchie.
Ils sont libres quoi ! D’autant plus que la presse française est de moins
en moins une presse d’investigation…
Est-ce la confrontation dans un même espace
de Sébastien Bailly et de Jacques Rosselin ? Je décide de faire à mon tour
la Vendredi de l’actu locale. Autrement dit, chaque semaine je vous posterai
une revue de blogs du cru. Comptez sur moi pour m’acquitter de cette tâche avec
une parfaite subjectivité et à la tête du client. Reste à décider quel jour je
cale cela. Samedi ou dimanche je pense.
Salut Rouen ;-)
Rédigé par : narvic | 13 mars 2009 à 17:47
Oui c'est vrai grand-rouen nous manque.
Il y a quand même un certain journaliste de vos amis qui se voulait blogueur de l'Armada notamment et quelle déception, bref; et qui est quand même le seul de son équipe à n'avoir toujours rien posté dans les blogs de PN, depuis le temps, hahaha.
On aimerait lire quand même les blagues sexistes qu'il lance à la rédaction et les 1001 souvenirs de sa vie si remplie: la fois où il a conseillé à David Bowie de faire de la musique, où la fois où Bono a dit qu'il ne serait rien sans lui.
Rédigé par : Ghost of Election Past | 13 mars 2009 à 21:29
@ ghost : vous êtes journaliste vous aussi ? vous avez l'air de connaître les couloirs d la rédaction de PN...
Rédigé par : Laure | 13 mars 2009 à 21:58
Heureusement que tu es là pour entretenir le feu de la blogosphère rouennaise. Tu es notre Hestia !
Ce qu'il faudrait, c'est un blog coopératif d'information mais bon...qui a vraiment le temps pour ça ^^
Mais c'est vrai : ça s'étiole et ça s'ennuie sauf...chez toi, chez Michel Perdial (je kiffe trop sa vie à Michel! Même ces histoires de pneumatiques !) et chez Rouen chronicle.
Sinon, c'est tout mort chez les autres ^^
Rédigé par : M. Julien | 14 mars 2009 à 01:33
un blog coopératif d'information : chacun dans leur genre, dazibao ou teddy ont tenté de faire cela. Il est vrai qu'ils n'ont pas beaucoup de temps à y consacrer. De toute façon, un blog collaboratif comme tu décris, c'est bien que ça existe mais c'est pas marrant.
Non, ce qu'il nous manque ce sont des plumes acérées, trempées dans le vitriol. Toi-même Julien, tu n'écris plus guère et cela nous manque aussi.
Rédigé par : Laure | 14 mars 2009 à 10:26
Dire qu'il se passe quelque chose dans la vie de Michel Perdrial et que de surcroit cela nous passionne, c'est tout de même très cocasse, vous en conviendrez.
Rédigé par : Ghost of Election Past | 14 mars 2009 à 15:26
@ ghost : je pense que certains passages de mon prochain billet vont vous agacer parce moi aussi je kiffe Perdrial et je ne vais pas me priver de le dire. D'autres passages vous réjouiront sans doute...
Rédigé par : Laure | 14 mars 2009 à 16:30
Ah non, qu'on trouve quelque intérêt à l'insipide, cela doit faire partie de nos petits travers. Je ne reprocherais à personne d'assumer ses petits travers.
Rédigé par : Ghost of Election Past | 14 mars 2009 à 20:51