Cours après moi que je t’attrape… Drapé dans l’identité française et les symboles de la République (bientôt le buste de Marianne sur la cheminée ?), le débat présidentiel tourne au nauséeux, dans un petit pays auto-centré, myope, et au bord de la crise de nerfs.
Pêché au hasard des blogs : « Tous ceux qui ne souhaitent pas planter un tricolore sur leur balcon sont priés de se dénoncer immédiatement au Ministère de l’identité nationale ou d’écrire directement à la France présidente … »
A propos de la Marseillaise, si vous voulez en connaître toutes les paroles et l’histoire, je vous recommande le site du CNDP.
Vous aurez ainsi l’occasion d’entendre une version techno, la Marseill’house et peut-être de vous intéresser à d’autres versions musicales, celle de Gainsbourg sur des rythmes reggae en 1979 ou celle plus câline du pianiste Jacky Terrasson dans son album de standards revisités A Paris.
Tout ça pour dire que ma Marseillaise à moi dans ma France à moi, elle est brassée, mixée, métissée. Déjà musicalement, y’a pas à dire, ça le fait plus… Et cette France métissée,
il est grand temps de lui donner sa place, loin des préjugés racistes et discriminatoires, car sinon, elle ne manquera pas de se rappeler à nous.
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