Aujourd’hui je me sens dans le même état d’esprit que Farid, Ciboulette ou François.
Aujourd’hui je me sens dans le même état d’esprit que Farid, Ciboulette ou François.
Rédigé à 14:14 dans Perso | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
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"T'rends compte, tu
réunis quinze buddy guy à l'Assemblée pi t'pars un parti ... Pu d'problèème de
finance... Céti pas beautiful, ça ?... Et pi l’autre bozo avec son John Deere
qui râle encore, l'aura pu qu'à r'tourner dans ses montagnes"...
Réaction québecquoise (merci Leroy-Morin !) face au projet de loi scélérate proposé par nos amis députés du Nouveau Centre ou
comment l’UMP paye ses deniers à Judas.
Mais voilà, ce matin à l’Assemblée, il y avait plus de
députés de l’opposition que de la majorité. Alors hop ! Petit tour de passe-passe
et le vote est reporté pour qu’une heure plus tard à la majorité de 230 voix
contre 157 sur 388 votants et 387 suffrages exprimés, l’exception
d’irrecevabilité défendue par François Bayrou ne soit pas adoptée.
La réaction de l’autre
bozo l’est là.
Si vous êtes aussi masos que moi, vous pouvez lire l'intégrale de la séance, normalement cela ne devrait pas vous convaincre
d’adhérer au Nouveau Centre…
Rédigé à 16:13 dans Actualité, Gastronomie, MoDem, Politique | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Normalement, un conseil municipal devrait être le lieu où la démocratie s’exprime car après tout, l’enjeu c’est bien de travailler ensemble pour l’intérêt d’un territoire et ce, quelles que soient les appartenances politiques des uns et des autres. Les séances sont publiques, mais à l’évidence cela n’intéresse pas grand monde, le public se résumant à quelques dizaines de spectateurs. Spectateurs dont les visages se renouvellent un peu ces temps ci, est ce l’approche des municipales, certains de ces nouveaux visages caressent-ils l’espoir de siéger en mars prochain au conseil ? C’est vraisemblable…
Les citoyens ne répondent donc pas trop à l’invitation, et les médias ? Paris-Normandie assure une présence tout au long de la séance et c’est bien le seul. L’adoption par le conseil municipal d’une motion présentée par le groupe Rouen verte et solidaire, visant à désigner Aung Saan Suu Kyi citoyenne d’honneur de la ville de Rouen aux côtés d’Ingrid Bétancourt est une bonne nouvelle. 28 voix pour mais 14 abstentions tout de même au prétexte qu’on ne va pas nommer citoyen d’honneur tous les malheureux privés de liberté dans le monde.
A ma grande surprise, une autre motion présentée par les
Verts est rejetée par l’ensemble de la majorité municipale, les élus
socialistes préférant s’abstenir, seuls les élus communistes et moi-même appuyons
cette requête : elle a trait aux tarifs de l’eau qui augmentent. Même si
cette compétence échoit désormais à la communauté d’agglomération, la demande
des Verts qu’un groupe d’élus municipaux suive ces problèmes tarifaires en
période d’élaboration d’un Agenda 21 pour la ville me paraît fondée.
L'ordre du jour de ce conseil municipal du vendredi 19 octobre ne présentait
pas de délibérations décisives en matière de projet mais bien plus des
délibérations de gestion. Chacun est dans son rôle, tout est prévisible. Je
vous cite une perle :
Pierre Albertini (maire de Rouen) : « Vous ne
m’écoutez pas ! »
Yvon Robert (conseiller municipal, ancien maire PS de
Rouen de 1995 à 2001) : « Mais vous n’écoutez personne ! »
Voilà, le tableau est dressé, cela vous donne une petite
idée de l’intérêt des débats qui durent en général 7 à 8 heures.
Parmi les délibérations qui font débat, je retiens celle
sur l'observatoire de la démocratie locale et le bilan 2006 des conseils de
quartier et plus particulièrement ce
souhait des conseillers de quartier : espérer
dans l’avenir une réelle concertation en amont des décisions et des
délbérations. Oui, de ce côté, il y a encore du boulot côté Ville, chez les
élus comme dans les services pour savoir fonctionner avec une démocratie
participative.
Alors quand la séance est levée et que dans mon lit à 2
heures du matin j’ai du mal à m’endormir parce que j’ai avalé trop de cafés, je
me tape le blues et je me demande si au fond, la démocratie, la vraie, tout le
monde s’en tamponnait une fois élu ?
Rédigé à 15:46 dans Municipales, Rouen | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
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Je relaye et je
signe des deux mains ou plutôt d'un clic enthousiaste la pétition lancée par Franz Vasseur, ancien candidat aux élections législatives dans la Somme :
Parodie de Seyes, cette formule résume l'état d'esprit de
beaucoup au sein du Mouvement Démocrate. Les échos faisant état d'une
commission d'investiture nommée deus ex machina et de statuts générés
dans le secret laissent entendre (peut-être à tort) à l'adhérent qu'il n'est
rien, sinon le membre d'un fan-club.
Constat fait à plusieurs reprises, il a motivé cet article
réclamant que soit mise en place une Assemblée Constituante du MoDem
permettant démocratiquement d'adopter des statuts et d'exercer un rôle
d'équilibre des pouvoir au sein de notre parti naissant, afin de mettre en
application les principes énoncés par François Bayrou dans le projet de Charte
Ethique.
Cette tribune a été publié aimablement sur l'excellent
blog de Nicolas Voisin,
avec des illustrations superbes réalisées par ses soins (vous pouvez la
retrouver sur mon blog).
A l'occasion du Café Démocrate animé par la dynamique Quitterie Delmas
et avec comme invité la charismatique Marielle de Sarnez, on a pu
esquisser rapidement les traits de cette assemblée qui permettrait de régler
les problèmes actuels du MoDem : créer des statuts, contrôler les finances et
équilibrer les pouvoirs (la direction et la commission d'investitures).
Les délais sont courts, mais faire élire un
représentant par circonscription est possible pour former une assemblée de
577 représentants légitimes pour la fin novembre, soit avant le Congrès du
MoDem fixé au 1er décembre.
Comment ? En demandant aux les ex-candidats aux
législatives d'organiser des élections de représentants légitimes
sur leur circonscription (qu'ils seront peut-être eux-mêmes... s'ils sont
élus). Les modalités sont exposées dans la pétition.
Le nombre de signataires sera évidemment déterminant pour
convaincre d'une telle démarche : à diffuser si vous pensez cette démarche
pertinente. Au moins que ce soit un signal fort et entendu pour l'avenir de
notre parti. Précision : cette démarche vise à accompagner François Bayrou
et son équipe dans la construction du Mouvement Démocrate et en aucun cas à
s'opposer à lui, étant pour ma part complètement en phase avec lui sur le fond.
La démocratie est certes un exercice rigoureux, mais c'est
sa beauté et sa légitimité. C'est surtout ce que nous professons à l'extérieur.
Or, "Charité bien ordonnée commence par soi-même". Alors,
soyons cohérents, voire exemplaires, sur notre démocratie interne : notre
crédit en est directement fonction.
A vous de signer la pétition.
Groupe sur Face Book pour une Assemblée Constituante du
MoDem :
Amicalement,
Franz Vasseur
Rédigé à 13:33 dans MoDem | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Ce n’est pas parce que j’ai adhéré à la FFA (Fédération Française de
l’Apéritif) sur Facebook que je passe ma vie au bistrot mais deux cafés démocrates méritent le
déplacement ces jours ci. La Fédération Française de l’Apéritif connaît
une croissance exponentielle. Fondée le 20 juillet avec 2 membres, elle compte 2000
membres le 20 Septembre, 5000 membres le 6 Octobre, 8256 membres à l’heure où
je commence à rédiger ce post, 8282 membres quand je l’achève…
Donc ce soir :
Café démocrate du
mercredi 17 octobre à 20h à l'Imprevu
35 rue Didot, Paris
14e (métro Pernety)
Avec un thème principal : La construction du MoDem,
les outils de la démocratie, ses fondements, et la mise en place de primaires. Marielle
de Sarnez viendra écouter les demandes individuelles et collectives sur la
transparence et les procédures à mettre en place. Une petite avancée de plus
après la création de Génération Démocrate à Lyon, Paris, Lille
et Marseille pour la construction d’un mouvement en phase avec nos légitimes aspirations
démocrates.
L’occasion pour moi aussi de rencontrer en vrai et
ailleurs que sur le ouaib un paquet de blogueurs démocrates.
Et demain :
Café démocrate du jeudi 18 Octobre 2007 à 19 h 00 au Bar des Fleurs
Place des
Carmes, Rouen
Sur le thème : "Immigrés intégrés :
visa(ge)s d’avenir ?"
Immigration choisie, tests ADN, contrats d’accueil et d’intégration
pour la famille… Ces dernières années, les lois sur la question de
l’immigration se succèdent, et les mesures proposées font largement débat.
Parler d’immigration, ce sera également débattre d’intégration,
d’identité, de citoyenneté, de coopération, et donc d’avenir.
Rédigé à 10:04 dans Blogosphère, MoDem, Municipales, Politique, Rouen | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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J’ai écrit cet article pour France Démocrate. Il a depuis été repris sur des blogs strasbourgeois et sur MoDem 76. J’ai
choisi de le publier également ici pour mes lecteurs rouennais qui ne sont pas
tous familiers de la navigation dans la blogosphère MoDem.
Ces temps-ci, blogs et forums Modem sont agités par la question des candidats qui mèneront
les listes Modem aux municipales et cantonales, les 9 et 16 mars 2008.
Les revendications des adhérents sont légitimes : être impliqués dans les choix des investitures,
obtenir du futur parti un fonctionnement transparent et démocratique
respectueux des principes qu’il souhaiterait appliquer aux institutions
républicaines.
Mais ces querelles internes ne doivent pas nous faire
perdre de vue quelques enjeux essentiels.
1. Comment impliquer les électeurs dans le débat
citoyen ?
La récente élection présidentielle a su passionner les
Français et la participation massive aux votes en fut l’éclatante
démonstration. Cette première satisfaction citoyenne fut quelque peu assombrie
par la faible participation au scrutin législatif. Saturation ? Impression
que tout était joué d’avance ? Prise de conscience du pouvoir relatif de
l’Assemblée Nationale ? On peut aussi se poser la question de savoir
comment les débats furent exposés dans les médias.
Dans ma propre expérience, j’ai été assez globalement ignorée par les médias locaux trop empressés à évoquer les duels du second tour
UMP-PS. La seule fois où la télévision régionale m’a donné la parole fut au
lendemain du premier tour pour savoir ce qu’il allait advenir de mes
9,36 % !
Nous risquons de rencontrer ce même problème aux
municipales. A nous de mettre le débat citoyen à la portée des électeurs et
d’imaginer, en plus des actions communément utilisées lors des campagnes
(tractages sur les marchés, boîtages, porte-à-porte, débats et réunions) des
actions résolument originales et innovantes.
L’apparition d’Internet dans le débat politique et son
audience croissante, quoique encore limitée, m’incite à citer l’initiative de Chantal Cutajar, candidate à l’investiture Mouvement Démocrate à Strasbourg.
Très présente sur la toile avec de nombreux blogs, elle vient de créer un forum Et si j'étais maire ? : une boîte aux lettres qui propose aux citoyens
d’envoyer leur contribution pour "changer la ville". Ces
contributions seront regroupées dans un livre blanc qui sera remis à la
prochaine équipe municipale, quelle qu’elle soit.
2. Quelle « marque de fabrique » pour les listes
Modem ?
Lorsque nous avons fait campagne pour François Bayrou aux
présidentielles, nous nous sommes appuyés sur un programme qui avait été construit à l’issue de nombreux colloques et débats au
sein de l’UDF. Un programme clair qui défendait des valeurs autour desquelles
les électeurs, et a fortiori les nouveaux adhérents, se sont reconnus : la
construction de l’Europe, la garantie d’un fonctionnement démocratique dans nos
institutions, la réduction de la dette publique, le dialogue social soucieux de
la réalité de l’économie de marché. C’est sur ces mêmes valeurs et sur une
déclinaison adaptée du programme présidentiel que les candidats aux
législatives se sont présentés.
Comment se développent alors ces valeurs dans une
problématique locale ?
Deux pivots se dégagent au vu de la construction de notre
mouvement : la démocratie et les préoccupations environnementales venues
enrichir notre vision politique grâce à l’adhésion de Cap 21.
Je me suis d’ailleurs fortement inspirée du « projet
de charte pour des territoires et des communes durables » de Cap 21 (Téléchargement charte_territoires.pdf) pour
proposer 4 thématiques qui pourraient être systématiquement déclinées dans les
programmes des listes Mouvement Démocrate.
La démocratie locale et la citoyenneté
Comment associer la population de manière plus
importante, plus vivante et surtout de manière plus réactive, au processus
de prise de décisions, sans remettre en cause le rôle fondamental des
élus ? L’implication des citoyens ne peut se contenter de la simple
application de la loi relative à la démocratie locale et aux conseils de quartier.
Quelques pistes : le renforcement du rôle des
conseils de quartier, des référendums sur les projets engageant la municipalité
dans le temps au-delà d’un simple mandat, la consultation et l’implication
systématique des riverains et usagers sur les aménagements de proximité, les
conseils municipaux des jeunes élargis aux collèges et aux lycées, le soutien
aux associations…
Il n’existe pas de mode d’emploi ni de recettes de cuisine
à appliquer pour garantir la réussite d’un territoire. Chaque territoire
possède des atouts, naturels ou façonnés par l’homme qui participent de son
attractivité : paysages, patrimoine naturel ou bâti, histoire… C’est dans
cette perspective que doivent s’articuler toutes nos réflexions autour de la
culture, de l’aménagement des espaces publics soucieux de respecter les
pratiques des usagers tout en ménageant "l’esprit du lieu".
Le développement durable affirmé et appliqué dans toutes
les politiques municipales
Aujourd’hui, toutes les politiques d’aménagement du
territoire doivent veiller à réduire la vulnérabilité du territoire face aux
évolutions énergétiques et climatiques à venir.
Les territoires dépendant des énergies fossiles ou
accueillant des industries fortement émettrices de CO2 connaîtront une
évolution nettement moins favorable que les territoires qui agiront par
anticipation sur l’efficacité énergétique, le soutien aux énergies
renouvelables, l’utilisation de matériaux locaux de construction. La recherche
et l’innovation technologique sont créatrices de richesses et d’emplois.
Urbanisme, transports, logement relèvent partiellement ou totalement des
compétences d’un maire.
Voici quelques exemples qui peuvent s’appliquer à une
politique des transports : plans de déplacements d’entreprises, taxis
collectifs, qualité et régularité des transports en commun, facilitation des
modes de déplacements doux, place de l’automobile dans la ville...
Lié directement à la problématique des transports,
l’urbanisme veillera dans les années qui viennent à stopper l’étalement urbain,
à redensifier les cœurs de villes et à assurer sans fausse hypocrisie la mixité
sociale. Enfin il faudra veiller à garantir en priorité aux populations les
plus défavorisées des logements sociaux à faible consommation énergétique, la
forte augmentation prévisible des factures énergétiques risquant de réduire
drastiquement leur pouvoir d’achat.
Articulation ville/intercommunalité
C’est la déduction du point précédent, l’interpénétration
des compétences nécessite une mise en cohérence des politiques territoriales,
capable de s’élever au-dessus du débat partisan.
Rouen, la ville où je vis en est un cruel exemple :
les enjeux électoraux viennent malheureusement trop souvent polluer la qualité
des débats, la mise en œuvre des projets et accélèrent une surenchère de
communication, chacun défendant « sa boutique » : Ville,
Agglomération, Département, Région. Et à ce jeu là, il n’y a ni victimes ni bourreaux,
il n’y a pas de gagnants, juste des perdants : mes concitoyens…
Affirmons notre originalité
Je conclurai en insistant sur l’absolue nécessité de
conduire des listes et de mener des campagnes exemplaires, qui aient à cœur de
s’intéresser au plus près aux attentes et au bien-être des habitants, qui
affirment, comme ce fut le cas pendant la campagne présidentielle, qu’il existe
une alternative aux affrontements bloc contre bloc.
Ne nous laissons pas berner par les prétendues listes
"d’ouverture" et affirmons farouchement notre indépendance et notre
originalité… d’où ma réticence face à une "alliance" dès le premier
tour avec l’un des deux partis, UMP et PS, qui rêvent de nous voir morts.
Rédigé à 11:49 dans Blogosphère, MoDem, Municipales, Rouen | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
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Trop fort le dernier post du Major : Rouen, une ville normale où on s'amuse trop le samedi !
La première vidéo est longue mais pleine de sel pour qui
connaît un peu les « cercles d’influence » de cette ville. On navigue
entre Groland et
une manif de droite… Je situe pour ceux qui ne fréquenteraient pas assidûment cette
bonne ville : c’est le défilé des confréries gastronomiques à l’occasion
de la Fête du Ventre
(marché plutôt sympa côté qualité des produits qu’on achète, genre spécialités
du terroir, production locale). La scène
se passe rue Jean Lecanuet, un des axes principaux de Rouen, la frontière nord
du « carré magique » on voit
l’hôtel de Ville en perspective sur certains plans.
La seconde vidéo, quelques heures plus tard et la nuit
dans le même quartier après la demi-finale de rugby.
La première scène est une manifestation officielle
soutenue par la ville, la seconde est une joyeuse improvisation nocturne. Deux
mondes qui arpentent les mêmes espaces et qui ne se rencontreront jamais…
Rédigé à 11:46 dans Blogosphère, Gastronomie, Normandie, Rouen, Société | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
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Lisez ceci et commentez...
Rédigé à 10:37 dans MoDem | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
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Lu ce jour avec agacement dans Paris-Normandie :
« Il faut en finir avec les prérogatives
exorbitantes dont disposent les architectes de France. Ils peuvent bloquer les
chantiers. Ensuite, le service des monuments historiques devrait basculer dans
le domaine de compétence des régions avec naturellement un transfert de fonds
correspondant. Cela permettrait plus de souplesse et plus de dialogue entre les
collectivités locales et les élus. »
Allez, ça mérite quelques petites précisions : ne pas
confondre architecte des bâtiments de France et architecte en chef des monuments historiques.
Le premier, dans une ville comme Rouen exerce principalement
des fonctions liées à l’urbanisme et intervient sur l’entretien (donc pas des
travaux d’envergure) des monuments historiques quand le second est celui qui
intervient sur la restauration des mêmes monuments.
Dire de ces architectes (qu’ils soient des bâtiments de
France ou en chef des monuments historiques) « qu’ils peuvent bloquer les chantiers » c’est méconnaître leur
rôle, ignorer ce qui s’est passé à Rouen en 2005. Oui, deux chantiers à saint
Maclou et saint Ouen se sont arrêtés. La faute aux architectes ? Que
nenni, mais plutôt à l’Etat qui n’avait plus les fonds nécessaires pour
financer les travaux. Parce que le ministère de la Culture , malgré les
annonces de financement faites par ses ministres successifs, se préoccupe
d’abord des monuments dont il est le propriétaire.
Un exemple, le budget 2004 : sur 122 millions d’euros dépensés par l’Etat, seulement 10 millions d’euros pour les monuments
historiques n'appartenant pas à l'Etat. Alors, l’Etat peut toujours transférer
aux régions les fonds qu’il n’a pas…
Je ne vais pas vous remonter le moral, mais aujourd’hui j’ai
ma dose des yaka faucons : à part la Cathédrale et le Palais de Justice (propriétés de
l’Etat), la chapelle du lycée Corneille (cédée récemment par la Ville à la Région), l’hôtel de
Bourgtheroulde (en passe de devenir un hôtel 4 étoiles), tous les autres
monuments emblématiques du patrimoine rouennais sont propriétés de la Ville.
A part pleurnicher, quelles solutions ? En dehors des travaux d’urgence qui peuvent s’avérer nécessaires pour garantir la sécurité de ces bâtiments, je pense qu’il faut définir des priorités (aujourd’hui on ne peut pas tout faire). Se concentrer sur un monument et mener sa restauration de bout en bout (exemple : le Gros Horloge). Inscrire ces restaurations d’ampleur dans un projet global (lié au devenir du bâtiment, à son rôle dans le quartier, à son usage, à son ouverture au public et garder à l’esprit son coût de fonctionnement ultérieur) ce qui peut permettre de trouver des financements (exemple : la teinturerie Auvray qui se transforme en Auberge de Jeunesse). Ne pas croire que l’on pourra transformer toutes les églises désaffectées en musées car les moyens financiers ne suivront pas et réfléchir dans le respect de l’esprit du lieu, aux utilisations possibles, y compris privées de ces bâtiments (et il n’y a pas que des églises mais aussi un certain nombre d’édifices civils). Je donne quelques exemples de bâtiments réaffectés mais jusque là pour des usages publics : les bâtiments conventuels de saint Ouen en hôtel de Ville, l’Hôtel Dieu en préfecture de Région, le bureau des Finances en Office de Tourisme, etc.
Et la flèche éclairée de la Cathédrale ? Réponse
documentée d’ici la fin de la semaine.
Rédigé à 18:05 dans Rouen | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
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Ataraxosphère ouvre le bal le 24 septembre : De plus en plus de voix s'élèvent au sein du
Mouvement Démocrate pour exprimer déception voire opposition aux pratiques qui
ont cours.(…) Cela devrait interpeller les élus et autres membres de l'UDF
(Bayrou y compris) qui s'accrochent à leurs postes et au pouvoir : tiennent-ils
tant que cela à vider leurs rangs ? Il faut bien
comprendre quelque chose : le MoDem, c'est une nouvelle façon de faire de la
politique, sur un mode DE-MO-CRA-TI-QUE !!! Ce sont les militants qui font
le parti, pas les cadres !! Ces milliers de personnes qui ont rejoint ce
mouvement et croient en lui, ne sont pas venus pour retrouver les mêmes
pratiques écoeurantes qu'ailleurs. (…)
Vous n'imaginez tout
de même pas vous présenter devant nous lors du scrutin "réel" et
recueillir notre voix, alors que vous ne l'auriez pas fait au préalable en
interne ?!
Avec cet avertissement final : Et gardez TOUJOURS cela à l'esprit :
ON VOTE SEUL DANS L'ISOLOIR
Jeune MoDem 31 se pose le lendemain cette question (pas à deux balles…) : Qui va choisir les candidats pour les
élections municipales ? Et sa réponse est claire : Je veux une désignation par les militants
des têtes de listes aux municipales, après débats contradictoires. Des fois je
me dis que mon engagement ne sert à rien si je ne peux même pas faire cela.
Le 27 septembre, cet article de
20 minutes cité sur e-soutiens ne vient pas me rassurer :
On y parle de Lyon et il est notamment dit : Celui ou celle qui
mènera les listes devrait être désigné fin novembre... par la direction du
MoDem. Le parti de François Bayrou n'envisage pas, pour les grandes villes,
d'organiser des primaires. Une commission nationale d'investiture doit
prochainement se mettre en place. Le sénateur Michel Mercier, patron de l'UDF
du Rhône et fidèle de Bayrou, en fera partie. Et aura la main sur la subtile
nomination du candidat lyonnais, qui devra respecter la ligne « ni gauche, ni
droite » au premier tour avant de rallier un des deux camps au second tour. «
Nous allons devoir mener de front le congrès fondateur du MoDem et la
désignation des candidats d'ici à fin novembre. Nous n'avons pas le temps
d'organiser des primaires. Mais les adhérents seront associés aux décisions »,
explique Christophe Geourjon, délégué départemental du MoDem. Les UDF «
historiques » voient aussi d'un mauvais oeil de laisser les décisions entre les
mains des nouveaux adhérents du centre, venus au MoDem après la présidentielle.
« Mais le choix devra se faire de manière transparente », espère Gilles Vesco,
qui plaide pour une « discussion entre les candidats à Lyon pour faire émerger
collégialement un leader ». « Il faut surtout qu'on entende les militants »,
revendique Marc Augoyard."
Seulement treize réactions sur le forum, personne n’en parle
sur les blogs mais je commence à m’intéresser de près au cas lyonnais fort bien
analysé par Orange démocratique. En effet, le départ d’Anne-Marie Comparini laisse la porte ouverte à de nombreuses autres
candidatures et, au-delà du choix des personnes, pose la question des
possibilités d’alliances au second tour.
Et pendant ce temps-là, les adhérents continuent à
revendiquer leur volonté de s’organiser en toute transparence et démocratie
comme Citoyens prenez le pouvoir : Non
seulement, nous sommes en train de nous former, nous les militants, a être
autonomes et responsables et je serais bien surpris qu'il y en ait beaucoup qui
acceptent encore d'être des moutons, mais en plus nous créons une nouvelle
sorte de militants, qui n'ont plus les même priorités et les même attentes et
surtout sans censure, libre comme on disait à l'UDF en 2006.
Nous n'attendrons
pas le 25 novembre pour agir. Nous n'attendrons pas comme semble le penser le
journaliste de Nice Matin, le mois de décembre pour déclencher les
candidatures, négociations et autres tractations liées aux élections
municipales et cantonales de 2008. Le MoDem est une entreprise auto gérée qui
avance.
Alors à mon tour, comme Quitterie, comme MIP , comme Luc, je relaye l’appel des lyonnais via Génération démocrate dans leur lettre ouverte à Michel
Mercier : Nous demandons que tous
les candidats à l'investiture présentent leur projet et leurs équipes devant
les adhérents directs du Mouvement Démocrate, de l'UDF et de CAP21 réunis pour
préfigurer le Mouvement Démocrate de demain. Et je vous invite, vous aussi à signer ce courrier.
Car enfin, souvenez vous pour tous ceux qui étaient
présents au Zénith le 24 mai, nous sommes :
Un mouvement de
citoyens actifs
Doté d’une charte
éthique
Qui donne son plein
sens à l’idée de démocratie dans ses rangs
Je pense comme Sébastien Perros que : l’histoire du
mouvement démocrate se joue à Lyon, qui deviendra soit le tombeau du MoDem,
soit sa capitale…
Rédigé à 20:14 dans MoDem | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
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