Ce samedi soir, nous nous retrouvons une bonne douzaine d’adhérents
ou anciens adhérents Modem pour fêter comme il se doit le passage à l’heure
d'hiver les 35 ans d’un de nos camarades. Le lieu choisi est un restaurant
aux spécialités culinaires en provenance d’un pays où notre éminent président a
décidé d’envoyer mille soldats supplémentaires au combat. Que cette annonce ait
été faite devant les membres du parlement britannique à Londres plutôt que
devant nos députés, qu’il n’y ait pas vote lors du débat parlementaire à ce
sujet, mériterait il me semble plus d’attention de la part de nos médias que
les tenues vestimentaires de la première dame.
Mais je m’égare. Revenons à ce dîner fort sympathique,
composé de militants et d’anciens militants centristes, pour beaucoup issus des
rangs des jeunes UDF. En personnes civilisées, nous démarrons avec des sujets
de conversation portant sur nos vies respectives, nos familles, nos projets
professionnels. Mais très vite, c’est plus fort que nous, la politique revient
en force. Evocations amusées de nos anciens combats militants, commentaires sur
l’actualité politique locale, le tout émaillé de mauvaises blagues, l’heure est
à la bonhomie et à la camaraderie.
A la fin du dîner, culture militante oblige, nous
réclamons un discours à notre heureux trente-cinquenaire. Ce dernier excelle
dans les imitations, particulièrement celles de Nicolas Sarkozy et de François
Bayrou. Est-ce dû à l’ambiance chaleureuse et détendue renforcée par la dégustation
de quelques bonnes bouteilles ? Toujours est-il que lorsqu’avec la voix de
François Bayrou, notre ami conclut son discours avec « Et en 2012, je
serai président de la République ! »,
nous avons ri, mais ri, quelle bonne blague !
N.B. : Au risque de décevoir les valeureux membres de la CNAC, je ne
donnerai pas les noms de mes complices, certains étant encore impliqués dans le
Mouvement Démocrate.
Que d'amertume...
Rédigé par : Hervé Torchet | 30 mars 2008 à 15:58
Première étape : l'admettre
deuxième étape : arrêter de penser à la présidentielle et se lancer, déjà, dans la construction d'un mouvement fort.
étape 1 : franchie !
Rédigé par : Teddy | 30 mars 2008 à 18:03
Il m'aura fallut un peu plus de temps qu'à toi, Laure, mais j'ai décidé de jeter l'éponge.
Rédigé par : Michel Hinard | 30 mars 2008 à 23:39
Mais il fallait m'inviter Laure!!! -) Je n'habite pas si loin que ça et je crois encore me souvenir de ce que le mot "teuf" signifie!
Bises.
JF
Rédigé par : JF le démocrate | 31 mars 2008 à 02:18
@ michel : j'ai regardé ton blog mais tu n'en dis rien - bises
Rédigé par : Laure Leforestier | 31 mars 2008 à 19:02
N'ETAIT-CE PAS "UN RIRE JAUNE"?
Rédigé par : PAULE PUIGSERVER GERVOIS | 01 avril 2008 à 00:24
juste une petite précision constitutionnelle : si le président n'a pas réservé la primeur de son annonce au parlement français, c'est (peut-etre) qu'il n'est pas (encore) autorisé par la-dite constitution à venir au palais Bourbon.
Rédigé par : sandeep | 04 avril 2008 à 09:35