Qui viendra déposer le 3000e commentaire sur le 300e billet ?
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Qui viendra déposer le 3000e commentaire sur le 300e billet ?
Rédigé à 10:59 dans Blogosphère | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
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Cette semaine, le thème chez Femmes engagées, c’est la jeunesse. Petit chéri de sa mère me sert de cobaye pour approcher cet âge hélas envolé pour moi. Hélas ? Faut voir… A discuter. Pour en savoir plus, comme chaque semaine, c’est là que ça se passe.
Rédigé à 21:38 dans Femmes engagées | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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Jusque là, ça va… Troisième semaine, je
tiens le rythme. Non parce que la semaine dernière, je me suis faite engueuler,
on a failli attendre qu’ils m’ont écrit mes fidèles lecteurs, tout cela parce
que la punaise est sortie le lundi au lieu du dimanche.
Pire to pire
Nos UMPistes de l’opposition municipale
rouennaise ne décolèrent pas. L’objet de leur courroux ? Le maire autorise
dans la salle du conseil municipal des réunions d’une opération intitulée Fac en
Ville et liée à la grogne des universités.
Un premier billet où l’on apprend avec
effroi que l’Hôtel de Ville de Rouen est
une nouvelle fois laissé entre les mains de l’ultra gauche rouennaise. Waow,
l’ultra-gauche… Beaucoup de commentaires (dont la plupart me paraissent bidons,
enfin moi ce que j’en dis…) où affleure une bonne dose de contre-vérités
caractéristiques de l’ultra-droite : Et
permettez-moi de vous dire qu'on en a un peu marre d'entendre sans arrêt se
plaindre ceux qui quoi qu'il arrive seront payés parce qu'ils sont
fonctionnaires.
Deuxième post où dans une vidéo, une
chorale chante dans l’Hôtel de Ville une chanson à propos du Président Sarkozy.
Les paroles en sont reproduites, j’aime particulièrement le refrain (à
fredonner sur l’air de Nini peau de chien) :
Dans la jeunesse
On l'aime pas le Sarkozy
Il est si dur avec les pauvres
Qu'on l'aime pas
Qui ça ? Le Sarkozy
Où ça ? Dans la jeunesse
Trop c’est trop et l’UMP se fend d’un
courrier au Maire pour faire arrêter ce massacre de leur président à eux qu’ils
ont élu : Nous ne pouvons tolérer de
tels débordements grossiers, outranciers et insultants. Puisque tout cela
serait l’œuvre de groupes contestataires
minoritaires et non représentatifs.
Mais c’est avec tristesse, parce que quand
même on se marrait bien, que l’on apprend dans une vidéo que le blog Rouen
démotivée ne va pas tarder à s’autodétruire, sa vocation étant d’exister un
mois pour démontrer aux Rouennais le catastrophique bilan de la mairie. On a
droit à une excellente vidéo avec un présentateur comme on n’en voit plus
qu’aux Guignols, polo + pull négligemment noué sur les épaules. Je savais même
pas qu’il en existait encore des comme ça.
Et
puisqu’on en est aux bilans, c’est avec plaisir que j’offre à mes lecteurs UMPistes
(si, si, je sais qu’il y en a), cette autre vidéo bilan, le best of du
pire :
Gorge profonde à Penly :
Avec des titres comme cela, que je n’aille
pas me plaindre si après, il y a des gros pervers qui débarquent sur mon site
avec des google request louches !
Merci à Rouen alternatif de nous donner à
lire l’article paru dans Siné hebdo sur la manière dont EDF utilise les
salariés dans les centrales nucléaires et plus particulièrement le sort des
sous-traitants intérimaires. On les appelle « la viande à rems », c’est
eux que l’on envoie par exemple épousseter le cœur des réacteurs pendant les
arrêts de tranche.
Prenez le temps de lire les révélations de
Gorge profonde, salarié à Penly :
De
toute façon, les chiffres parlent d’eux-mêmes. D’après une étude du Centre
International de recherche sur le cancer, les sous-traitants prennent 80% des
doses de rayonnement, et les salariés d’EDF 20%. « La sous-traitance est
là pour prendre les coups, les risques, et fermer sa gueule », assène
Gorge Profonde. Dans la cohorte des salariés, l’augmentation des cancers n’est
« que » de 8%, contre 40% chez les sous-traitants ! Une enquête
confidentielle d’EDF révèle que 84% des salariés sous-traitants souhaitent
quitter l’industrie nucléaire à cause de leurs mauvaises conditions de vie et
de travail.
Une bouffée d’oxygène pour l’emploi, qu’ils
disent les élus de chez nous, manquent pas d’air !
Méthode Coué :
Le PS est confiant car tous ses adversaires
politiques sont en vrac, en tout cas c’est ce que j’apprends sur mon site
préféré. Mais n’y aurait-il pas complot de toutes les factions politiques et de
la presse pour discréditer ce grand parti ?
On
parle beaucoup des dissensions internes au Parti Socialiste - souvent là
où il y a débat et donc démocratie -or, chez les autres aussi ça se chamaille
et on en parle peu, bizarre ? Un brin de connivences entre certains leaders (de
droite et de gauche) et des médias et ceci n’expliquerait-il pas cela ?
Un vote
démocratique a eu lieu au PS, une liste a du être réajustée mais la
ratification a été unanime.
Je
dois avoir de mauvaises lectures, parce j’aurais plutôt tendance à penser
cela :
En
fait, l’actualité du PS a été l’étrange liste des Européennes, qui est aux
chaises musicales ce que la grande roue des Tuileries est au manège de foire,
avec, dans chaque région, une course éperdue vers la queue du Mickey, des
transferts géographiques remarqués, et un sens proclamé du renouvellement qui
se traduit par le première place arrachée de haute lutte en Limousin pour
l’ex-sénateur de la Seine-Maritime, ce cher Henri Weber (quarante ans de
politique) qui a jadis quitté Krivine pour Fabius et dont le mariage somptueux,
fin 2007, a été la dernière occasion d’être dans les gazettes. Un vrai mercato
de printemps, qui a du consommer un nombre fou de coups de fil, de mails, de
concertations, de calculs, de promesses, bref : la même chose qu’à l’UMP,
mais en plus « grand public », et avec cette prime à la notabilité
rhumatismale qui a pu apparaître aux connaisseurs comme un revival de la SFIO.
On se doutait que Martine, du haut de son beffroi, voulait avant tout s’occuper
des cloches, on n’est pas déçus : on a les cloches, les araignées, les
hiboux, et la confirmation que, comme la SFIO, elle envisage de gérer un parti
d’élus nourri par des militants soudés par des kermesses, en remplaçant les
débats dans les sections par des concours de belote.
Segments de
clientèle
La campagne pour les élections européennes
s’annonce, les couteaux s’affûtent. S’il y a un sujet commun chez les
socialistes et les Verts, c’est bien haro sur le NPA, ce parti qui pourrait leur
grignoter des parts de marché. Il n’a pas échappé au PS que les blogueurs du
NPA se rebiffent. En même temps, des blogueurs dociles, je n’en connais pas.
Ils devraient regarder aussi chez leurs propres militants.
Non, je préfère les banderilles des Verts
auxquelles je souscris totalement :
Aux
naïfs tentés par un vote protestataire aux européennes, rappelons que :
·
1) Les Trotskistes
se contrefoutent de la légitimité démocratique "bourgeoise" (le droit
de vote).
·
2) Les Trotskistes
se refusent à exercer le pouvoir issu des urnes pour la raison sus-dite.
·
3) Les Trotskistes
refusent toute légitimité à l'Europe parce qu'elle est un concept issu de
l'humanisme bourgeois (d'Erasme aux Lumières, et au delà Victor Hugo) qui, sous
couvert d'universalisme kantien (les droits de l'homme), prépare l'oppression
capitalistique et l'abomination démocratique parlementariste.
·
4) Le Trotskisme
demeure un bolchévisme bien compris : une avant-garde du prolétariat doit
prendre en main vos intérêts de classe parce que globalement vous êtes trop
cons pour le faire.
·
5) Olivier est un
sympathique GRAND FRERE.
·
6) Ayez confiance.
·
7) Votez pour du
vent.
La différence c’est que je n’arrive pas à
la même conclusion puisque je vous dis : Votez Corinne Lepage !
Totale déprime
Mars, ses giboulées et son festival du
cinéma nordique… Vous vous souvenez, notre festival de Cannes à nous les
Rouennais. Domino TV en a fait un fidèle suivi. Et j’apprends dans un reportage
que si la banquise fond, c’est tant pis pour les ours polaires mais tant mieux
pour les compagnies pétrolières. Moi je dis, ça ne peut pas s’arranger les affaires
de la planète, même en éteignant les lumières…
50 ans ! Putain…
Saint-Etienne du Rouvray s’apprête à fêter
50 ans de communisme. Et trois maires seulement…
Nouveau joujou
Street view de Google ou comment se balader
dans les rues de nos villes. Repéré puis signalé par le Petit docteur,
abondamment utilisé par Le Havrais, porté aux nues par Monsieur Julien, on peut
même aller jusqu’à Bonsecours, c’est dire ! Mais dazibao est tombé sur un
os : la prise de vue étant sur véhicule à
moteur, le quartier piéton semble absent et le cheminement s'arrête aux bornes…
Et
je fais comme tout le monde, je vous montre ma rue à moi où j’habite.
Rédigé à 12:19 dans Actualité, Blogosphère, La punaise du net, Normandie | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
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Je vous annonce la parution prochaine d’une
nouvelle chronique. Décidément, ce blog commence à se structurer… Il y avait déjà
le billet hebdomadaire chez Femmes engagées et depuis deux semaines (le
prochain billet à paraître demain) la revue de blogs locaux de la punaise du
net.
Hier, en déjeunant, fort mal, dans un restaurant
rouennais, j’ai eu l’envie de vous faire partager mes découvertes, bonnes ou
indigestes. A ceux qui ont un peu de mémoire, souvenez-vous, ce genre de billet
existait autrefois sur feu Grand-Rouen. A l’époque, présidente de l’Office de Tourisme,
je rongeais mon frein, tenue par une obligation de réserve. Mais aujourd’hui,
plus rien ne me retient…
Ne vous attendez pas à aller avec moi dans
les grands restaurants, chez les chefs renommés et étoilés, c’est au-dessus de
mes moyens. Non, pour des raisons que je vous exposerai peut-être plus tard, je
teste des lieux où l’on déjeune pour un ticket moyen compris entre 10 à 15
Euros, du genre plat-dessert et café.
A paraître en début de semaine prochaine
donc…
Rédigé à 12:21 dans Gastronomie, La p'tite normande futée, Rouen | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
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C’est un tue l’amour ça, l’habitude. Alors
pour vous déstabiliser un peu, c’est aujourd’hui que je publie dans Femmes engagées.
Le thème ? La liberté d’expression. Allez, on clique et on va lire…
Rédigé à 16:31 dans Blogosphère, Femmes engagées | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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A m’intéresser à ce qui constitue le buzz
de la blogosphère politique. Twitter, c’est amusant et çela permet d’observer
la naissance en live du buzz. La journée
de la jupe ? J’ai pas regardé, m’en fous… Les salaires des grands patrons ?
Cela me dépasse… Hadopi ? Pas assez geek pour comprendre… Les déclarations
du pape ? L’indignation facile… Le Tibet ? Le militantisme à portée
de clic… Sarkozy, un tyran mégalomane grand pourfendeur de la liberté d’expression
sur le net ? Cela doit être pour cela que tant peuvent l’écrire…
Je ne suis pas prête de figurer dans Vendredi
ou dans un quelconque classement, je vais continuer à m’intéresser à ce qui
arrive près de chez moi-même si j’ai bien compris que pour les chroniqueurs –qui
pourtant ne sont pas tous parisiens- la province, ça pue l’ennui, l’antimite
et le renfermé.
NB : Vous l’aurez remarqué, ce matin
je suis trop flemmarde pour mettre des liens.
Rédigé à 08:22 dans Actualité, Blogosphère, Perso | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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Mais je suis là quand même. J’ai un nouveau
joujou avec twitter, alors si vous voulez de mes niouzes fraîches, z’avez qu’à
regarder sur le côté droit (twitter updates), c’est là que je raconte ma vie.
Rédigé à 15:43 dans Blogosphère, Perso, Web/Tech | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Je reviens donc en deuxième semaine (avec
un jour de retard, ça promet pour la suite !) pointer avec vous ce qui s’est
raconté dans la blogosphère locale. J’en suis désormais à 80 blogs marqués.
A capella
Les grands sujets de fâcherie et d’indignation
nationale n’ont pas ému plus que cela les blogs locaux. Je ne dis pas qu’on n’ait
pas causé des déclarations du pape, mais franchement ce n’était pas le sujet
principal.
Almanach Vermot
Certains se sont penchés sur la France et l’Otan
à l’occasion du débat et du vote au Parlement, avec un jeu de mot un peu
foireux que l’on retrouve chez deux députés PS. Un ancien député s’interroge
aussi et je lui reconnaissante de nous avoir épargné un autre calembour miteux.
Le gros sujet cette semaine, c’était la manifestation du 19 mars. 6 000 manifestants à Dieppe, du jamais vu à Evreux :
Du jamais vu au cours de ces 25 dernières années.
Evreux a connu cet après-midi la plus importante manifestation rassemblant
l'ensemble des syndicats, les partis de gauche, salariés du public, du privé et
des citoyens qui n'avaient jamais manifesté de leur vie, mais sous un soleil
printanier, la colère était bien réelle.
Entre 10 à 35 000
manifestants au Havre, c’est selon.
A
Rouen aussi, les chiffres oscillent. Franpi était content de se lever tôt et d’aller
dans les rues :
Après
des années de chacun pour soi et de tous contre tous, même si c'est fugace,
même si c'est la conjoncture, même si demain ils referont tous la gueule dans
le bus, ça fait plaisir de marcher au soleil, simplement parce que ça commence
à bien faire, que chacun à ses raisons et qu'il semble qu'il est plus
raisonnable pour les entendre de mettre au pot commun...
La manif s’étirant sur un parcours plus
long que d’habitude, beaucoup en arrivant vers la préfecture ont rebroussé
chemin. Et pourtant :
Midi
arrivant, la manif se continuant (plus loin que d'habitude), les manifestants
ont commencé à s'effilocher, ce qui fait que peu de monde est allé jusqu'au
bout... Arrivés devant les
grilles du Medef
(fermé, faisaient-ils grève?),
des jeunes "autonomes" ont installé une banderole annonçant un
barbecue devant la préfecture... Quelques cailloux
ont volé, un ou deux feux sont partis vers le bâtiment vide où seul un RG photographiait à travers les
persiennes...
Tandis
qu'un autre en bas, en civil, essuyait quelques (gentils) vols d'œufs... Puis,
quelques Robocops (une vingtaine) sont arrivés et ont commencé à charger les
centaines de personnes présentes : des jeunes, des vieux, des salariés, des
étudiants, des lycéens, des familles... Cela
n'a pas empêché les CRS de tirer des lacrymos alors que la fin de cortège
arrivait à peine...
Heureusement
le vent n'était pas avec eux (…) Les lacrymos ont cessé, sans oublier de mettre
le feu à des buissons, puis peu à peu, malgré quelques cris révoltés de Cégétistes
du privé qui avaient envie d'en découdre, c'est la manif qui s'est décousue jusqu'à
la préfecture, ou seule une petite centaine de "hippies"
pique-niquaient sur l'esplanade de la préfecture, devant la quelle, les CRS
semblaient bien seuls... Pour avoir fait
plein de manifs, à Rouen, comme ailleurs, je n'ai rien trouvé d'étonnant aux
micro-affrontements de fin de manif ; non, c'était comme d'habitude... La seule différence, à mes yeux, c'est qu'en fin de
cortège, devant le micro-feu du Medef, il y n'avait pas que des jeunes
gauchistes ou lascars habituels chauds et habitués.
(D'ailleurs,
j'ai vu très peu de jeunes à casquette et jogging durant la manif.)
Non,
c'était, comme je l'ai dit plus haut, des gens de tout âge, de tout horizon et
qui n'avaient pas forcément envie de partir comme ça... Mais, en tout, n'en déplaisent aux militants du NPA, ce
n'est pas de Rouen que la révolution partira....
Ce
n’est pas de Rouen que la révolution partira ? Non, sans doute, pourtant nous
avons quelques amazones prêtes à en découdre :
Personnellement,
je n'ai pas bougé d'un millimètre lorsque les syndicalistes reculaient. Je
leur ai dit de ne pas bouger mais ils ont reculé, il faut bien dire qu'une
autre troupe de CRS attendait que cela dégénère un peu plus pour nous charger.
Et j'ai chanté, avec les autres, puis seule :”tout est à nous, rien est à eux,
tous ce qu'ils ont ils l'ont volé. un truc de ouf, je ne pensais pas en venir
là. Alors j'ai gueulé, on veut manger et du boulot, honte à vous de vous en
prendre aux pauvres comme des bêtes, honte à vous de répondre à notre misère
par des gaz lacrymogènes… Effrontément je n'ai pas bougé lorsqu'ils ont sorti
les boucliers pour nous faire reculer, non pas bougé, même pas d'un pouce,
rien à cirer, honte à moi, un photographe est passé par là, mais peu
importe je suis très fière de moi, je suis restée seule. Faut pas trop me
chauffer quand même, à ce rythme là, qu'on ne s'y trompe pas, si la colère
nous prend les tripes, me prend les tripes, faut pas rêver, nous mènerons
la révolte s'il le faut!
Vous pouvez regarder la fin de la vidéo de
Domino TV qui filme une partie de ces évènements. Et d’autres assez sympas
par le montage et les variations musicales.
Il
y a aussi le reportage photo de Skalpa, à qui je laisse la conclusion :
Bon ben, 3 millions de manifestants dans la rue, 8 syndicats qui préfèrent laisser le temps au temps, un premier ministre qui dit non, un président qui dit peut-être, l'opposition qui dit non, et moi, et nous là-dedans?
Sur le site perso de Jean-Pierre Héranval,
une simulation de la montée des eaux au Havre, avec un lien vers le site flood
maps qui vous permet de simuler la montée des eaux de la mer de 1 à 14 mètres
everywhere in the world.
Favoritisme
Les Verts de Rouen ouvrent un blog sur les cantines scolaires qui se veut participatif car pendant la campagne des municipales,
l'équipe "Rouen Motivée", dont Les Verts faisaient
partie, s'était engagée à revoir le fonctionnement des cantines scolaires
pour améliorer la qualité des repas, notamment en introduisant des aliments
bio et des produits locaux.
Initiative sympathique, nous suivrons pour
vérifier si le sujet intéresse les Rouennais. Qu’ils se méfient quand même (les
Rouennais) car je connais un élu Vert qui n’hésite pas à refiler des biberons
de betteraves bio à sa gamine, pauvre petite !
Laurent
Fabius est-il un geek ?
Il bloguait déjà et maintenant il twitte. Twitter ?
Une forme de micro-blogging, me demandez pas si c’est bien, je tente de m’y
coller pour essayer de comprendre, je vous donnerai mes conclusions plus tard…
En tout cas, pour Laurent Fabius, cela n’est
pas très concluant :
Dans
le même ordre d'idée, Laurent
Fabius a investi Twitter. Aaah, Twitter, le lieu où il faut être, où
les plus grands gourous du web 2.0 pondent leurs oracles tous les jours,
etc.
Là encore, c'est raté. Complètement à côté de la plaque. Fabius est suivi par 90 personnes (dont moi), mais il
ne suit personne. Personne ! Zéro followers, comme on dit quand on est un peu
au courant du truc. Il n'a rien compris à l'outil, rien compris à sa
philosophie, rien compris au web. il croit encore qu'il s'agit d'un truc comme
un site de campagne web 1.0, où l'élu du peuple vient dispenser la bonne
parole. Il n'a pas compris que Twitter sert aussi à faire remonter l'info. Son
conseiller web est un âne.
Un
âne son conseiller web ? Quelqu’un qui n’aurait rien compris à l’esprit du
net ? A se demander s’il ne s’occuperait pas aussi d’un site de fédération…
Rédigé à 17:25 dans Actualité, Blogosphère, Grand Rouen, La punaise du net, Normandie, Politique, Rouen, Seine-Maritime | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
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Quelle idée de faire systématiquement les
manifs le matin à Rouen ! Voilà ce que je maugréais ce matin en quittant
mon nid douillet. Certes, la journée s’annonçait splendide mais le thermomètre
affichait un petit 3°. Deux heures plus tard, le soleil tapait et tout le monde
avait du enlever ses écharpes, blousons, noués à la ceinture. Avec un temps
pareil, l’après-midi on y va en tee-shirt…
J’ai tenté de comprendre le pourquoi de ce
potron-minet démonstratif. Il semblerait qu’à Rouen, c’est for-cé-ment le
matin. Pourquoi ? Parce que c’est toujours comme ça. Le poids de la
tradition…
Bon, sinon, il y avait du monde, il m’a
semblé plus que le 29 janvier, mais l’approche quantitative d’une foule quand
on est en plein milieu risque de manquer de précision. Le PCF annonce 50 000
personnes. Possible, 30 à 40 000 c’est déjà pas mal.
Et pendant vous y êtes, sur le blog des élus PCF, allez voir les photos .
Il y avait même Bruno Devaux (nan, je rigole,
mais la ressemblance est saisissante, n’est-elle pas ?)
A voir aussi : Une vidéo de la manif ce matin faite par AA Le Major via Paris-Normandie
Rédigé à 15:37 dans Actualité, Politique, Rouen, Seine-Maritime | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
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Comme annoncé, je lance à partir d’aujourd’hui
une revue hebdomadaire des blogs locaux. J’en ai pointé 69 jusqu’alors (je n’ai
pas fait exprès pour le chiffre, je le jure). Je vous promets de n’en faire
qu’à ma tête avec mes têtes. Chaque semaine, je tenterai de vous donner une
température du net d’ici, à Rouen et alentours, je n’hésiterai pas à aller
explorer aussi loin que Le Havre ou l’Eure, c’est dire…
Le ouaib, et c’est bien commode, c’est
d’abord le règne de la déploration. Quelles furent les dernières doléances ?
Les indignations :
Ils
parlent tous de Total, z’avez qu’à cliquer sur les liens.
Petite devinette pour éprouver votre
connaissance bloguesque. Sur quel site normand peut-on trouver ces termes à
propos d’Hadopi ?
On
mesure combien cette loi liberticide et dispendieuse a peu à voir avec la
défense des artistes-créateurs et avec le simple sens de l’histoire.
Dans
un cas comme dans l’autre, elle fait penser à une digue de sable érigée face à
l’océan. Comme toujours, les réactionnaires veulent arrêter l’histoire mais
sont finalement, tôt ou tard, balayés par elle.
Ce n’est pas sur un site révolutionnaire de
l’extrême-gauche mais sur le site tenu par une grande amie de la police et des
armées. Il est vrai qu’elle reproduit juste les déclarations de son leader…
Sinon, les internautes (dont la mémoire
gougueulesque est sans limites) constatent le revirement des socialistes dont
les sénateurs avaient voté unanimement (ou quasi) la loi création et internet.
Il semblerait que les députés socialistes aient enfin compris qu’ils ramaient à
contre-courant.
Pas
très net :
Le PS chez nous, c’est un cas de figure passionnant. Pour
résumer la situation aux lecteurs qui n’auraient pas le bonheur d’être
seino-marins, le PS ici est tenu d’une main de fer par Laurent Fabius et ses
lieutenants. La lecture du site de la fédération PS est devenue mon petit
plaisir quotidien. J’ai inventé un jeu. A chaque nouveau billet paru, je tente de
deviner le blog plagié. Parce que, attention, c’est bossé comme plagiat !
Le webmestre ne se contente pas d’un vulgaire copié-collé en omettant de citer
ses sources. Non, il modifie légèrement les mots, rajoute une petite phrase de
ci de là… On peut légitimement s’arrêter sur l’aspect comique ou pathétique, à
vous de choisir, qui consiste à recopier besogneusement plutôt que d’écrire
soi-même. Deux exemples cette semaine : pillage des Echos pour manifester
une indignation face à la fermeture de Continental Clairoix en Picardie, piratage
du Monde via le NPA sur la progression de l’anti-sarkozisme.
Sans même parler de bonnes pratiques entre
auteurs du net, je me contenterai de ce rappel de la loi :
Il
est interdit de reproduire librement un texte, une image, un son, sans le
consentement de son auteur (article L.122-4).
En
revanche, lorsque l’oeuvre a été “divulguée” (rendue publique par son auteur),
vous pouvez en citer des extraits, sous certaines conditions. Il faut indiquer le nom de l’auteur ainsi que
la source (Article L.122-5 alinéa 3, ce peut être une “analyse”, ou une “courte
citation” (Article L.122-5 alinéa 3, point “a”). En aucun cas, la reproduction
complète (sous quelques formes que ce soit) n’est autorisée. Le droit de
citation autorise donc à reprendre un court extrait d’une “oeuvre” en citant la
source, et ce, uniquement dans le but d’illustrer un propos. En aucun cas il ne
permet de reproduire un article complet. La copie même en citant sa source
n’est pas un droit.
Ceci
expose clairement que des sanctions juridiques sont applicables en cas de
copier / coller sur Internet.
Le
troll :
Il y en a à gauche qui n’en peuvent plus du
mode de gouvernance du PS de par chez nous. Ainsi, Franck Martin, maire PRG de
Louviers, qui se lâche sans la retenue policée à laquelle les politiques nous
ont habitués. Et quand il règle ses comptes, à propos du tranfuge-transfert d’Henri
Weber, euro-député sortant de la circonscription Nord-ouest qui part (peut-être)
sur la circonscription du Centre, ça saigne :
On se
frotte les yeux...
Henri
Weber ? Pas possible... Il est encore là ? Certes, ce vieux bahut (ou vieille
bibliothèque, si vous préférez, c'est un intello) fait partie des meubles
d'occasion de Fabius, mais quand même ! Depuis combien d'élections (sans risque
!) recase-t-on Weber, l'archi-apparatchik, sur un siège tout confort ?
(…)Pauvre
gauche ! L'ennui, c'est qu'à Louviers, on va nous demander de voter Pargneaux !
Je
n'ai jamais été aussi près de voter Cohn-Bendit.
Tant
qu'à liquider Mai 68, comme le suggère Weber... Ou Bayrou. Va savoir...
Le Havre, un pur
moment de rock’n roll :
Rouen est une ville romantique peuplée de dandys, Le Havre c’est beaucoup plus rock’n roll. Ainsi, au dernier conseil municipal -ça ne se passerait pas comme cela chez nous, les rouennais sont trop bien élevés- des parents en colère à propos de la fermeture d’une classe ont jeté des œufs sur les élus :
C'est
du fond de la salle, où s'étaient installés les parents de la Cité Chauvin, que
sont partis, dès le début de la séance, les premières insultes et les huées à
l'endroit du maire, Antoine Rufenacht, et de son adjointe à l'enseignement,
Brigitte Dufour. Des insultes, puis des noms d'oiseaux jusqu'à cet épisode qui
a fait monter la tension d'un cran encore : des jets d'œufs vers les élus.
Je
n’ai pas su si les œufs étaient pourris, dégageant la même odeur que la
raffinerie Total. Le maire du Havre porte plainte et la majorité municipale
s’exprime avec véhémence dans son journal à elle :
Et,
puis c'est le drame! En effet, le texte préparé par le groupe majoritaire
devient vite inquiétant avec "Parfois, certains manifestants amènent leurs
enfants pour ces séances de brailleries", pour arriver à : "A la
vérité, la majorité municipale est habituée à voir des hordes sauvages
débarquer en conseil municipal"...
Ils adorent se lancer des trucs en travers
de la tronche les havrais, ce n’est pas une première :
Le lancé d'oeufs va t il devenir une
spécialité havraise ?
A la veille des fêtes religieuses de
Pâques, j'invite les pâtissiers, chocolatiers
et autres métiers de bouche à s'interroger !
Je
profite donc de l'occasion pour rappeler que ce n'est pas la première fois que
des oeufs perturbent une réunion : lors de la campagne municipale de 2001,
alliés avec les Verts, nous avions essuyé de telles giboulées notamment lors de
la présentation de notre projet municipal. Le restaurant Le Crocus (aujourd'hui
fermé) s'en est souvenu longtemps !
Les
chasseurs qui étaient très remontés contre les écologistes profitaient de
toutes nos manifestations publiques pour nous interdire la parole. Malgré nos
protestations devant ces atteintes à la liberté d'expression et aux droits à
campagne électorale,
la droite n'avait pas dit un mot : rien, silence radio !
Y
avait-il une explication à ce mutisme ? Oui, au moment de la publication de la
liste de droite, la femme du Président des chasseurs y figurait !
Il y
avait donc cause à effet !
Etudiants-diants-diants !
Nous avons perdu Grand-Rouen. Dans la cité
océane, ils ont Le Havrais. C’est comme cela que j’apprends ce qui se passe
là-bas (merci Cyrille !). Donc à Rouen, mais aussi au Havre, les étudiants
manifestent, bloquent la fac et même ils ouvrent un blog.
Blog
ouvert en janvier 2009, qui s'inscrit
"contre le désengagement de l'État, les suppressions d'emploi dans les
universités françaises, la suppression de l'IUFM, et la réforme des statuts de
l'enseignant-chercheur et du doctorant. Bref, contre la LRU dans son
ensemble".
Ce
qui a le don de déplaire aux Jeunes Pops havrais :
Les
Jeunes Populaires du Havre appellent les étudiants à résister et à se présenter
dès demain matin à l’entrée de l’université pour protester contre ce blocage
illégal. Nous invitons également tous les étudiants, opposés au blocage et qui
sont majoritaires, à se rendre vendredi à 14h à la nouvelle Assemblée Générale.
Ensemble, débloquons notre avenir !
C’est vrai qu’ils sont trop forts pour
briser les grèves et débloquer les facs, les Jeunes Pops, c’est même devenu
culte !
Happy birthday :
9 mars 2008-9 mars 2009 : l’arrivée à
la mairie de Rouen de Valérie Fourneyron et d’une équipe PS-Verts-PC s’apprécie
différemment selon la place que l’on occupe au sein de l’hémicycle municipal.
A l’occasion de cet anniversaire, notons
l’arrivée au firmament de la blogoboule rouennaise, ce déjà cultissime site
animé par l’opposition UMP assistée par les Jeunes Pops rouennais. Avec
l’humour qui les caractérise, ils ont baptisé leur blog Rouen démotivée.
Rhhhooo, trop fort, le slogan de Valérie Fourneyron pendant la campagne c’était
Rouen motivée ! mdr…
L’opposition centre mou se livre aussi à un bilan anniversaire :
Après
un an de mandat, que reste-t-il des promesses et des espérances que Mme
Fourneyron et son équipe avaient portées pendant la campagne
électorale ? A l’image des Jeux olympiques de la jeunesse, la réalité a
fait fondre le rêve :
Leur
Ville, que le Maire a curieusement baptisé « Rouen givrée », à
l’occasion des fêtes de fin d’année, ne serait-elle pas rentrée dans une
nouvelle ère de glaciation ?
Evidemment, l’analyse diffère si l’on se
place du côté de l’équipe municipale. Rouen socialiste réalise une vidéo de
Valérie Fourneyron vous pouvez la regarder là.
Les mariages d’amour sont beaucoup moins
solides que les mariages de raison. La preuve, les Verts font toujours partie
de la majorité municipale. Ils s’expriment dans Paris-Normandie :
A
Rouen, sur le mode « je t'aime, moi non plus », les relations ont toujours été
compliquées entre Verts et socialistes. Se sont-elles adoucies ? « C'est un
combat de tous les jours », glisse Jean-Michel Bérégovoy. « On tient le rapport
de forces », jauge Guillaume Grima, en glissant tout de même une précision qui
en dit long : « Faire de l'écologie avec la droite, c'est impossible. Avec la
gauche, c'est difficile. »
Courage camarades, plus que 5 ans à
tenir !
José
nouvelle formule :
Au
Havre, il y Cyrille ; dans l’Eure, c’est José Alcala qui m’informe. Il
vient de changer le nom, l’adresse et la formule de son blog.
Le
nom générique, Vernon, devenait trop restrictif, trop localisé alors que le
blog couvrait l'information bien au-delà de la deuxième ville de l'Eure. Avec
Caméra Diagonale, le média va élargir son horizon tout en conservant sa ligne
éditoriale et son ton. Caméra Diagonale va, aussi, permettre à d'autres
auteurs d'intervenir dans les contenus. Qu'ils soient journalistes ou non.
Plus de diversité, d'angles et de points de vue. Cette évolution se fera dans
le temps, sans précipitation. La vidéo conservera une part importante. A terme,
un journal vidéo hebdomadaire de dix minutes sera mis en place et résumera
toute l'actualité de la semaine. Bref, beaucoup d'idées sont en gestation avec
la volonté de pérenniser le média, à terme.
Perdrial le
geekrivain :
Certain de mes commentateurs le déteste,
d’autres l’adorent, je fais partie du dernier clan. J’aime son exercice
quotidien d’écriture, je m’en fous s’il me raconte des histoires minuscules,
depuis quand mesure-t-on le talent d’un écrivain à ce qu’il raconte ?
C’est la manière dont il raconte qui m’intéresse. Comme j’ai pu m’apercevoir
qu’il me lisait (parfois), j’en profite pour lui dire toute ma frustration de
ne pouvoir commenter chez lui. Il adore les concerts et les vernissages, tenez
l'avant dernier au musée des Beaux-Arts de Rouen par exemple :
Laurence
Tison, Adjointe au Maire chargée de la Culture et du Spectacle vivant,
apparaît. Il est presque dix-neuf heures. Je sais donc que c’est mort. (ce soir-là, c’est
coup double il veut faire vernissage + concert NDLR) Je l’écoute quand même. A défaut de Culture, j’ai droit au Spectacle
vivant.
Elle parle dans tous les sens, passe par le Musée de la Céramique, les jeunes
générations à instruire, André Malraux, une dame de l’Association des Amis du
Musée et un gardien d’icelui qui viennent de mourir, les nombreux élus
présents, les mangas (les jeunes aiment ça, nous apprend-elle). Elle donne
aussi son sujet de dissertation : « L’art ne serait-il pas dans la
perfection du geste ? » Et le Japon dans tout ça ? Eh bien,
« le Japon est un pays fascinant trop souvent mal connu. »
Chroniques
de l’oubli :
Félix Pheillon ne se contente pas de nous
égrener ses souvenirs d’un Rouen dont moi-même je ne conserve qu’un vague
souvenir nostalgique d’une enfance passée pendant les trente glorieuses. Dans
Rouen chronicle, le passé permet de tacler le présent. Et ainsi, l’évocation
d’un ancien journaliste de Paris-Normandie décédé il y a peu, Yvon Pailhès,
m’inspire immédiatement un rapprochement avec le comportement actuel de le
droite et la sous-droite rouennaise.
Question de génération, disais-je ? Plutôt de
clan. Pailhès, comme d’autres, se vit érigé comme le porte-parole des lecteurs
bien pensants, l’établissement rouennais catholique, acquis au centrisme le
plus mou, aux idées les plus conservatrices et aux visées les moins
audacieuses. Sûrs d’eux-mêmes et sûrs du monde tel qu’ils le croyaient aller.
Ceux-là mêmes (Pailhès avec eux) qui livrèrent, vers 1974, le quotidien à
Robert Hersant, enfant du pays, lorsque celui-ci s’offrit le journal et prit sa
revanche sur cette fameuse guerre, et finalement sur eux, les attentistes, ceux
qui n’avaient fait qu’attendre, justement.
Ils professent que le monde va comme il peut, qu’il
ne faut pas faire l’intéressant, mais jouer avec les cartes qu’on a en main.
Ils montrent ce que sont la modestie, la résignation et l’immense orgueil qu’on
retire à n’avoir aucune exigence, donc aucun compte à rendre.
En tout cas,
c’est ce que songeais en écoutant les arguments de certains groupes au conseil
municipal pour ne pas prendre part aux votes des motions dont l’intérêt serait
« national » et pas « communal ».
Rédigé à 20:47 dans Actualité, Blogosphère, La punaise du net, Normandie | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
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