Blog de Laure Leforestier

Infernal philosophe : le retour !

Je salue le retour de Thomas Marcy dans la blogosphère : candidat aux législatives dans la 3^e circonscription, de Seine-Maritime, Thomas continue à bloguer sur un nouveau site : Pragmapolis. Un regret toutefois : qu’il n’ait pas importé les archives de son blog précédent.

Souvenez-vous, Thomas avait fait jaser dans les chaumières centristes et ailleurs lorsqu’il avait ouvertement affirmé qu'il voterait Ségolène Royal entre les deux tours des présidentielles. Car il n’a pas sa langue dans sa poche notre philosophe et en plus il est fort bavard ! Ses posts peuvent sembler démesurément long à l’internaute volatile et pourtant, ils méritent une lecture attentive.

J’en profite pour signaler les blogs toujours actifs d’autres candidats UDF-Mouvement Démocrate : Marc Migraine au Havre qui avait démarré bien avant la campagne législative, Régine Marre qui commente régulièrement l’actualité politique et Florent Saint-Martin  dont le blog mériterait une actualisation. Et un regret  : que si peu de candidats et d’élus n’aient pas continué à bloguer une fois les élections passées.

En tout cas Thomas, welcome back, je t’inscris aussitôt dans ma blogroll.

Vélos : éléments de réflexion

J’ai été interpelée à plusieurs reprises sur ma position à propos de l’installation de 250 vélos en libre service, répartis en 20 stations sur Rouen en contrepartie du marché de mobilier urbain. Absente du conseil municipal qui délibérait à ce propos pour raisons de vacances et d’engagement familial, je n’ai pas eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet. Le récent post de Dominique Bied, membre de cap 21 et donc du MoDem, résume parfaitement mon opinion et mes réticences :

Les opérations de mise à disposition de vélos en libre service à Lyon, Paris et bientôt Rouen, font l'objet d'une campagne médiatique sans précédent dans l'univers du vélo urbain. Il ne s'agit pas dans cet article de faire la fine bouche, mais de rappeler quelques éléments historiques et techniques en matière d'urbanisme environnemental.
En effet, il convient de se démarquer des évènements d'images exploités politiquement. Ne nous faisons pas d'illusions sur les vertus environnementales de ces opérations et rappelons les véritables leviers à mettre en oeuvre pour gagner efficacement sur la qualité de l'air et sur les émissions de gaz à effet de serre.
Certes, Il y a des points positifs. Ces opérations permettent de mettre en avant la culture vélo en tant que mode de transport, de changer l'image dévalorisante qu'une partie de la population avait envers ce mode de déplacement. Elles permettent aussi de donner une visibilité au vélo sur la voirie et ainsi de changer le rapport de force sur les voies de circulation. La sécurité routière en sera gagnante de par la baisse des vitesses. 
Mais attention à l'arbre qui cache la forêt. L'expérience de Lyon nous donne des enseignements. Le transfert modal de l'automobile vers ce système est extrêmement faible. Ce sont surtout des usagers des transports en commun qui l'utilisent, pour des raisons de confort, de rapidité, sur des distances courtes. Il y a aussi un pic d'usage après les heures de pointe, là où les transports en commun sont peu fréquents ou absents.
Ensuite, les stations sont placées sur les trottoirs, ce qui accentue l'inflation du mobilier urbain sur les espaces piétons. Par contre, à Paris, cette erreur n'a pas été renouvelée puisque les stations ont été construites sur les places de stationnement voitures. Rappelons qu'un des principaux leviers d'abandon de l'usage de la voiture en ville est l'impossibilité de se garer.   
Le maire de Paris s'enorgueillit des impacts positifs sur la santé publique que pourrait avoir veli'b. Mais c'est une illusion. L'exemple de Lyon en est la preuve. Certes, à Lyon, 60 000 déplacements par jour d'une moyenne de 2km chacun est un beau succès, mais il faut le relativiser face aux millions de déplacements par jour en voiture d'une moyenne de 10km chacun. A Rouen, c'est 1 million de déplacements par jour en voiture, dans le périmètre de l'agglomération de Lyon, on peut imaginer le double, rapport de la démographie des deux aires urbaines.
Certes le maire de Lyon annonce en fanfare que l'année dernière le nombre de déplacements en voiture a diminué dans Lyon intra muros. Mais parallèlement, la distance domicile travail est passé de 15 à 36km en 10 ans. Ce qui compte pour évaluer scientifiquement l'efficacité des politiques publiques de transport et d'environnement au regard des résultats et objectifs que l'on attend, c'est le résultat en matière de baisse du nombre de kilomètres de "l'autosolisme", et nous sommes toujours loin du compte, à Lyon comme ailleurs. Rappelons que dans les grandes villes néerlandaises et allemandes, les déplacements vélos sur le trajet domicile travail peuvent représenter jusqu'à 1/3 des déplacements de ce type.

(…)Pendant des années, les associations de cyclistes urbains ont été ridiculisées et marginalisées par les élus de toutes tendances. Aujourd'hui, on se sert de la mode environnementale pour monter des opérations d'image très coûteuses et au résultat pour le moins discutable en matière de transfert modal et en matière de bilan carbone.
En effet, le bilan carbone de velo'v est très discutable. Les bornes et les vélos sont bourrés d'électronique, activité très émettrice de gaz à effet de serre. En sus, un camion effectue en permanence des aller retours pour équilibrer le nombre de vélos dans les stations. 
Certes Velo'v et Veli'b sont utiles, mais l'urgence environnementale appelle vraiment des mesures plus efficaces et qui ont déjà fait leurs preuves.

Terrasses du jeudi : une sélection totalement arbitraire

J’ai écouté pour vous la compil des groupes qui se produisent aux Terrasses du Jeudi et je vous livre ici ma sélection totalement arbitraire et orientée. Autant le dire, la chanson française c’est pas mon truc, je l’ai donc complètement zappée. Alors jeudi par jeudi, voyons ce que cela donne : 

Le 5 juillet : Bad Joke place de la Pucelle et 39th & Norton   place de l’Hôtel de Ville. 

Le 12 juillet : Yé-Yé , électronique pop place de l’Hôtel de Ville et Equation  place de la Calende, pour la voix d’Emilienne et le groove de Jean « drumz ». 

Le 19 juillet : Nina Bobsing, place de la Pucelle  « un drap de garage-rock sur un matelas fait de contre-culture 60’s » et Nascimento Quartet (même si le lien est un trio, forcément avec le sax ça sera encore meilleur…) à l’espace du Palais.

Le 26 juillet : Ca se bouscule avec la soirée « Too much class », hommage à Dominique Laboubée et les Dogs place de  la Pucelle (désolée, chaque fois que j’essaye de mettre un lien, ça fait bugger l’ordi, chuis pas un as de l’électronique et ça finit par m’énerver),  Jazzpel place du 19 avril 44 et Melting Pot (désolée, pas de lien mais c’est un combo salsa) à l’espace du Palais. Quand vous vous serez bien échauffés sur les rythmes latinos, terminez la soirée avec Raul Paz au Clos Saint-Marc. A bailar y guarachar !   

Finalement, soucieuse de vous donner une information presque objective, voici aussi la sélection de mon échantillon familial :
Jean (27 ans musicien et Meetic lover) : Equation, Nascimento Quartet et Raul Paz.
Quentin (22 ans, étudiant et déjà papa) : Color Island, Marcel et son orchestre, 39th & Norton, Equation, Nascimento Quartet, Yé-Yé, otopodoragi, 21x29set, Jazpel.
Lola (étudiante, 21 ans et déjà maman) : Zifka, Equation, Romain Dudek, Nina Bobsing, Melting Pot, Jazpel, Allons-y tant qu’c’est chaud, Bad joke, Marcel et son orchestre et Raul Paz.
Ange (16 ans, mutant de la 1^ère génération et petit dernier trop gâté) : Bad Joke, 39th & Norton, Marcel et son orchestre, Equation, soirée « Too much class » 

De quoi s’occuper les 4 jeudis qui viennent et si en plus il faisait beau…

Rouen revisited

Le spectacle La cathédrale de Monet aux pixels reprend ce soir et jusqu’au 15 septembre. « Encore la même chose ! » réflexion que j’entends ou lis lis de ça et là…

Un peu de pédagogie ne fera pas de mal :

1^ère étape : en 1996, deux américains, Golan Levin et Paul Debevec viennent à Rouen et photographient la cathédrale depuis l’endroit où Claude Monet l’avait peinte un siècle plus tôt, à savoir la salle Georges d’Amboise au premier étage de l’ancien bureau des Finances, actuellement Office de Tourisme. De retour en Californie, ils conçoivent une machine appelée « Rouen revisited » qui modélise les vues de la cathédrale sur laquelle sont projetés les tableaux de la série de Claude Monet.

2^ème étape : En 2002, quatre villes (deux britanniques et deux françaises, Amiens, Canterbury, Rochester et Rouen) s’associent dans un projet européen « cathédrales en lumière ». Les quatre cités possèdent toutes une cathédrale et chacune sa propre identité et sa propre histoire. Dans le but de prolonger la durée de séjour des visiteurs sur leur territoire, les partenaires décident de proposer chacun un spectacle lumière gratuit à la tombée de la nuit sur leur cathédrale. Rouen et Amiens décident de travailler avec les mêmes créateurs, Jean-Michel Quesne et Hélène Richard de la société Skertzo. Amiens avait démarré dès fin 99 un spectacle sur sa façade proposant une restitution des polychromies des portails de la façade principale. Le projet européen leur permet d’améliorer la technique des projections mais le spectacle reste sensiblement le même.

A Rouen, inspirés par l’initiative de « Rouen revisited », nous passons commande d’un spectacle qui devra rappeler le travail des séries de Monet. C’est à l’été 2004 que les rouennais découvrent le travail de Skertzo. Ce projet n’aurait pu voir le jour si nous n’avions pas obtenu les financements de l’Europe (450 000 euros d’investissement en machines et création, 100 000 euros par saison en fonctionnement). Le public répond présent et au fur à mesure des saisons s’élargit d’une audience très locale à l’origine à une audience de plus en plus touristique (français d’autres régions, touristes étrangers).

A Poitiers, voilà 10 ans qu’ils voient leur collégiale en couleurs, à Amiens 8 ans et le Mans entame sa troisième année.L’économie touristique (n’en déplaise aux rouennais râleurs) a une forte incidence sur l’économie de notre agglomération : 15 000 emplois liés aux tourisme, des retombées économiques annuelles chiffrées à plus de 200 millions d’euros.

Depuis la fin 2004, je rêve de faire évoluer ce spectacle vers quelque chose d’encore plus contemporain (par exemple faire mixer des Dj’s le vendredi soir en impro face au spectacle). Ceci ne peut s’imaginer pour les auteurs dans le contexte actuel, les droits des artistes sont protégés et il faudrait donc passer une nouvelle commande. Et tout ça ne m’empêchera de passer y faire un tour en soirée, profiter du « trip » gratuit et si j’en ai marre de la bande-son, j’écouterai une sélection sur mon MP3.

Si parmi les rouennais râleurs, il y en a qui peuvent me trouver des financements, je suis preneuse…

La pérégrination du solstice

Hier soir, j’ai bien aimé cette fête de la musique. Le bon truc, éviter l’espace entre la cathédrale et le Vieux Marché et rentrer avant minuit comme Cendrillon. On croise la ville entière, des gens qu’on n’avait pas vu depuis des lustres, tout ça dans une ambiance bon enfant. Pas de grands podiums, des petites formations éclatées un peu partout. Mes meilleurs spots : j’ai pas trop quitté le quartier Damiette, saint Maclou, saint Amand, Eau-de-Robec. Ca m’a réconciliée avec mes souvenirs de l’année dernière d’une nuit barbare et sauvage.

J’ai pas tout compris

Alors s’il y en a parmi vous qui peuvent m’expliquer…

Nouveau dans la blogosphère, un site albertinon, courageusement anonyme et fermé aux commentaires. C’est pour cette raison que je réponds au post qui me concerne sur mon propre blog.

Ils (il paraît que c’est écrit à 4 mains) commencent presque gentiment à mon propos. Ca dérape avec : « Par ailleurs, nous dénonçons énergiquement les mauvaises langues qui osent prétendre que Laure Leforestier, à la Mairie de Rouen, se tape toutes les corvées dont ne veut pas Madame Morin-Desailly. Ces assertions sont d'une muflerie proprement désobligeante. » ??? De quelles corvées parle t’on ? Ces gens là me connaissent-ils vraiment pour insinuer ce genre de bull sheet ?

Bon, le paragraphe suivant, ils essaient de me faire passer pour une abrutie…

La suite part dans de grandes élucubrations et c’est là cher e-lecteur où je réclame ton aide et ta sagacité pour m’aider à décrypter ce que le double ou triple niveau d’ironie veut dire. J’ai relu plusieurs fois, moi toujours rien comprendre.

Drôle de site qui sent son côté revanchard : « Il faut maintenant que son équipe retrouve le territoire qu'elle (Valérie Fourneyron) n'aurait jamais dû quitter, il faut maintenant que le travail d'Yvon Robert reprenne là où il en fut privé, il faut maintenant que la Mairie de Rouen revienne entre les mains de ceux qui en ont vraiment pris soin ». On dirait d’anciens salariés de la mairie qui seraient allés se réfugier au Conseil Général…

Drôle de site qui appelle à la délation anonyme : « Catherine Morin-Desailly. Nous souhaiterions dresser un portrait de cette flamboyante attachée à la Culture. Vos impressions, vos anecdotes, sont les bienvenues. » C’est pas ceux qui écrivaient la Castafiore ?

« Nous commençons à recevoir des mails et en sommes reconnaissants, très. Au travers de leur lecture, il semble qu'un portrait d'Edgar Menguy est souhaité par nos premiers lecteurs. Pourriez vous nous y aider? Merci d'avance »

Enorme : « Ce blog ne sera pas excessivement partisan, mais en revanche, son impertinence véritable risque d'énerver. »

Ils ont quand même réussi à me faire marrer avec le post sur les bobos.

Fin de partie

Voilà, cette campagne législative est terminée. Rouen a donc élu une femme socialiste. J’adresse mes félicitations à Valérie Fourneyron qui a mené une belle campagne. Je salue le fair-play de Bruno Devaux qui a congratulé sa concurrente dès l’annonce des résultats.

Le résultat était prévisible pour ceux qui lisent ce blog. Je suis d’ailleurs étonnée que la presse locale (et particulièrement l’excellent Paris-Normandie) ait été incapable de se livrer aux mêmes analyses. Existe t’il encore des chroniqueurs politiques dans ce journal ou juste des cire-pompes ?

Prévisible mais j’avais personnellement envisagé un écart moindre, de 2 000 voix. On constate qu’à Rouen, comme ailleurs dans d’autres grandes villes (Bordeaux ou Paris) les électeurs du Modem ont été des modérateurs et ont parié sur la pluralité démocratique. J’ai noté aujourd’hui que la gauche avait parfois du mal à reconnaître le rôle joué par le centre dans la victoire relative (ou parlons plutôt d’échec amoindri) du PS. Ce n’est pas le cas ici à Rouen où Valérie a remercié les électeurs du centre mais j’ai entendu avec une certaine irritation Yves Cochet élu Vert de Paris admettre du bout des lèvres que oui, les électeurs MoDem avaient peut-être aidé à sa réélection (qui sur le papier paraissait fort compromise) mais que c’était surtout dû à la mobilisation des électeurs de gauche… Dans cette circonscription Marielle de Sarnez avait réalisé le score de 18,5 % au premier tour.

Tout ça pour dire aux nouveaux élus à l’Assemblée que nous comptons sur eux désormais pour nous représenter dignement et que nous leur souhaitons un excellent mandat.

J’ai trop pris goût au blog pour m’arrêter, comptez sur moi, chers e-lecteurs pour continuer à vous envoyer mes chroniques impertinentes de la vie politique rouennaise.

La faune et l'aphone

Demain soir à 18h devait alors lieu normalement un débat entre Bruno Devaux et Valérie Fourneyron au café de l'Epoque retransmis sur radio HDR. Accepté à l'origine par les deux candidats, le débat est annulé depuis hier soir par Bruno Devaux qui vient de se rendre compte que son emploi du temps surchargé ne lui permettait plus d'y participer. Officieusement il se dit qu'il redoute un peu la «faune» du café...

Je regrette l'annulation de cette rencontre qui promettait d'être passionnante et interactive avec la «faune» de l'Epoque (surtout pour l'occasion des militants PS, Verts, PC ou MoDem, mais même les militants UMP sont autorisés à entrer...).

Valérie Fourneyron sera néanmoins présente. Pour cause de stricte égalité surveillée par le CSA, HDR ne pourra pas retransmettre sur ses ondes. L'affaire est maintenant entre les mains de Sébastien Bailly pour l'enregistrement et la rediffusion sur son blog grand-rouen.com. A suivre donc...

Dans ma boîte à lettres

Et dans la tienne sûrement, cher e-lecteur, à condition que tu sois rouennais, les documents de campagne de l'entre deux tours des deux candidats UMP et PS.

Format A5 pour les deux, 4 pages pour Valérie Fourneyron, recto verso pour Bruno Devaux. Valérie a changé sa photo, Bruno se sert du même visuel que précédemment. Aïe ! Mauvais point pour Bruno, il continue à utiliser indûment le sigle UDF. Attention Monsieur Devaux, ça peut énerver l'électeur du Modem...

Voyons les arguments. L'une se dit engagée pour Rouen et déterminée, l'autre se veut utile et crédible.

Valérie alerte sur les mesures qui commencent à se mettre en place (baisse des impôts pour les plus favorisés, franchise médicale, augmentation de la TVA) et qui risquent de creuser les inégalités. Bruno partage avec enthousiasme le choix des réformes à entreprendre sur l'emploi, l'environnement (pour l'instant à part l'histoire de la part d'OGM autorisée sur les produits bio j'ai pas noté grand chose), la santé, les retraites, la fiscalité et la sécurité.

Le document le plus polémique est celui de Bruno Devaux qui taxe la gauche de démagogie et d'absence de projet.

Graphiquement, le document le plus réussi est celui de Valérie Fourneyron. Elle décline 10 engagements, je suis bien sûr sensible à ceux sur la modernisation des institutions, l'avenir de la planète, le logement, la santé, l'éducation... sur l'Europe en revanche, je me souviens qu'elle faisait partie du camp du non.

Les engagements de Bruno Devaux ? Il soutiendra l'action de Nicolas Sarkozy, sera à notre écoute avec Monique Lebreton et veillera à l'activation des dossiers contournement est et ligne ferroviaire Rouen-Paris.

Alors mon cher e-lecteur, qu'en penses-tu ?

Question aux e-lecteurs

Et toi e-lecteur, quel sera ton choix dimanche prochain ? Certains ont déjà répondu, comme Monsieur Julien  ou TOUFOU qui s'énerve de ne pas me voir me positionner en faveur de Valérie Fourneyron.
Mais toi, e-lecteur, dimanche prochain, tu choisis la médecine du sport ou l'anesthésie générale ? Ou finalement tu vas à la mer? Il paraît qu'il va faire beau ...