Deuxième
dimanche à vous narrer la campagne sur le Clos (s’il y en a encore qui ne
savent pas ce qu’est le Clos, j’en conclus 1) qu’ils ne sont pas rouennais 2)
qu’ils ne me lisent pas assez souvent et leur conseille donc pour leur bonne
information d’aller consulter le premier post du même nom.
Il fait
un temps génial, à partir au bord de la mer. J’arrive sur la place, il y a
foule et naturellement, tous les militants sont de sortie. Je remarque que ce
dimanche les deux têtes de liste sont présentes. Ma curiosité me pousse ensuite
à me diriger vers cette petite carriole, nouveau gadget de campagne, qui fait
jaser la blogosphère rouennaise.
Au pied de ce nouvel engin de propagande,
j’avise un co-listier de Pierre Albertini, mais surtout prof d’éducation
physique de mon petit dernier trop gâté, chéri de sa mère. Or justement,
l’intéressé, mon ado à moi qui fout rien à l’école, s’est plaint amèrement
d’une injustice flagrante à son égard survenue lors du dernier cours de gym. Et
il m’a fait le rebelle, « non, je n’irai pas à ces deux heures de colle,
j’ai rien fait » et de se lancer dans une explication embrouillée que même
une mère aimante a du mal à gober. L’aubaine est trop belle, je profite donc de
la présence de l’enseignant pour lui demander sa version que j’imagine déjà
assez contradictoire. J’en tire rapidement la conclusion que le lascar ira bien
passer deux heures un mercredi après-midi en retenue. Quand, rentrée à la
maison, je lui ferai part de cette conversation et de ma décision, ferme et
irréversible, le petit fourbe tentera un «Oui mais enfin, ce mec est à l’UMP…»
Et il croit qu’il va manipuler Maman avec des ficelles aussi grosses !
Mais
revenons au marché. La foule est dense. En plus avec tous ces militants et leurs
stands de campagne plus les bagnoles qu’à mon sens on devrait interdire sur la
place le dimanche, on a du mal à avancer. J’entends une dame fort gracieuse
lancer à son amie : « Mais qu’est ce qu’ils nous font chier avec
leurs conneries d’élections, la droite et la gauche ! » On ne dira
jamais assez la somme d’abnégation qu’il faut pour militer…
Le temps
d’aller acheter le chèvre frais et quand je reviens, le maire a disparu. Je
salue en bécotant dans le plus grand oecuménisme mes collègues UMP et UDF
Modem, Verts et Socialistes. Désolée, aujourd’hui pas de potin à vous raconter.
La dernière
que je saluerai sera Valérie Fourneyron que je trouve très en forme ces temps
ci (merci Le Major pour la photo). La campagne la fait rajeunir. Ensuite avec un vieux pote qui est au moins
aussi LDP* que moi, nous partons boire un café rue Armand Carrel car toutes les
terrasses de la place sont déjà blindées. Dommage car nous quittons un poste d’observation
avec une vue imprenable sur l’ensemble des impétrants.
*LDP :
langue de pute et croyez moi, dans cette discipline je suis 1ère dan.
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